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Communiqué de presse de la COP29: Actions axées sur la Terre nourricière à la COP 29 - Une reconnaissance des droits de la Nature comme outil de justice climatique et écologique

Auteure: Yenny Vega Cardenas

Date : 22 Novembre 2024
Source : Communiqué de presse OIDN

À la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29), les parties à l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique ont adopté un programme de travail sur les approches non basées sur le marché (article 6, par.8) de l’Accord de Paris, qui reconnaît l’importance d’élaborer et de mettre en œuvre des « actions centrées sur la Terre-nourricière ».
 

L’OIDN se réjouit de cette reconnaissance des actions centrées sur la Terre nourricière, comme une approche non fondée sur le marché pour assurer la justice climatique.

Communiqué complet à retrouver ci-dessous:

Communiqué de presse de la COP16: La COP de l'inclusion et de la réconciliation

Auteurs: Yenny Vega , Ines Benadda et Elisa Mairet

Date : 4 Novembre 2024
Source : Communiqué de presse OIDN

Au terme de la 16e Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (COP-16), les Parties ont adopté une série d’accords importants visant à mettre en œuvre le Cadre Global pour la Biodiversité Kunming-Montréal (ci-après « KMGBF »), même si une liste de documents déterminants reste en suspens.

Après deux semaines de travail intense et une implication massive et inédite des communautés locales, des peuples autochtones, des afrodescendants, de la société civile et des gouvernements, les parties ont adopté des mesures importantes visant l’inclusion et la réconciliation avec les peuples autochtones et les populations afrodescendantes.

Communiqué complet à retrouver ci-dessous:

Nous réconcilier à la COP16, en paix avec la Nature



Auteurs: Inès Benadda, Yenny Vega Cardenas et Elisa Mairet

Date : 22 Octobre 2024
Source : Le Devoir

Alors que la COP16 s’est ouverte hier, rassemblant les leaders mondiaux pour discuter de l’avenir de la biodiversité, notre article “Nous réconcilier à la COP16 en paix avec la nature” est paru ce matin dans Le Devoir.

Cet article aborde une question fondamentale : la reconnaissance des droits de la Nature dans les discussions internationales. Il est crucial de considérer la Nature non pas seulement comme une ressource, mais comme un sujet de droit à part entière.

Reportage : Jour de la Terre: Progrès depuis l'Accord historique de Montréal
Auteur : Paloma Martínez Méndez

Date : 22 Avril 2024
Source : Radio Canada International

Le reportage fait référence à la signature du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunning-Montréal, en vertu duquel les pays se sont engagés à ralentir et à inverser la perte de biodiversité d’ici à 2030, à protéger 30 % des écosystèmes de la planète, à lutter contre la déforestation et à promouvoir l’agriculture et la pêche durables.

L’accord est allé encore plus loin en reconnaissant les droits intrinsèques de la nature et de la Terre mère, ce qui signifie cesser de considérer les éléments naturels uniquement comme des ressources exploitables, pour les reconnaître comme des entités vivantes avec des droits inhérents à exister, à prospérer et à évoluer.

Le reportage se penche sur ce qui a changé depuis l’inclusion de ces droits dans le cadre Mondial pour la biodiversité.
 

Elle cite notre présidente, Yenny Vega Cárdenas, fait un lien vers notre Carte Interactive et cite plusieurs nouvelles reconnaissances et démarches au Canada et dans le monde pour doter à la nature et aux rivières d’un véritable statut en droit. 

This pristine Canadian river has legal personhood, a new approach to conserving nature
Auteur : Elizabeth Benner

Date : 1 février 2024
Source : CBC News

L’auteur commente le nouveau documentaire I am the Magpie River, et examine comment une rivière québécoise est devenue une personne au sens de la loi et comment elle est ainsi protégée. Elle explique le processus de la communauté pour arriver à protéger la rivière.

Elle cite notre présidente, Yenny Vega Cárdenas, qui a proposé la solution consistant à accorder à la rivière le statut de personne juridique, une mesure qui a été utilisée pour protéger des écosystèmes en Équateur, en Nouvelle-Zélande, en Espagne et en Colombie.

« Le statut de personne juridique signifie, en droit, que nous ne pouvons pas détruire l’écosystème. Qu’il ne s’agit pas d’un objet à exploiter, mais d’une personne à protéger ». Cette approche de la conservation s’inscrit dans le cadre juridique des droits de la Nature, qui reconnaît que les phénomènes naturels, comme les rivières et les forêts, ont le droit intrinsèque d’exister en dehors de leur relation avec l’homme.

Elle cite Dr Cardenas sur la question des dommages causés par la rivière : « En cas de dommages, dus à des inondations par exemple, Cárdenas explique que la Magpie ne serait probablement pas tenue pour responsable. ‘La rivière ne commet pas de dommages intentionnels, elle ne peut donc pas être poursuivie’, dit-elle, soulignant que ceux qui construisent dans des zones inondables connues sont également conscients des risques ».

La législation qui accorde à la nature les mêmes droits qu'aux humains gagne du terrain dans certains pays
Auteur : Ben Tracy et Kerry Breen

Date : 9 janvier 2024
Source : CBS News

Un nouvel article de la CBS explore le mouvement mondial croissant visant à accorder aux plantes, aux animaux et aux écosystèmes des protections légales similaires à celles des humains.

Callie Veelenturf, biologiste marine et exploratrice de National Geographic, a été le moteur de la loi sur les droits de la nature au Panama, entraînant la fermeture d’une des plus grandes mines de cuivre au monde. Inspirée par un livre sur les droits de la nature, Veelenturf a proposé avec succès cette idée à la première dame et au parlement panaméen.

Le Panama rejoint ainsi l’Équateur et la Bolivie en tant que pays reconnaissant les droits de la nature à l’échelle nationale. Des mouvements similaires émergent dans le monde, offrant une approche audacieuse pour la protection des écosystèmes.

Article complet à retrouver sur la page web de la CBS.

Vers une nouvelle constitutionnalisation des droits de la Nature en Irlande
Auteur : Louise Cullen

Date : 16 décembre 2023
Source : BBC

Selon la BBC, lIrlande pourrait devenir le premier pays de l’Union européenne à inscrire les droits de la Nature dans sa constitution nationale. 

Le Comité mixte sur l’environnement et l’action climatique a recommandé au gouvernement de faire avancer un référendum sur la protection de la biodiversité. Cette initiative conférerait à la Nature des droits comparables à ceux des personnes. Elle fait suite à un rapport de l’Assemblée des citoyens irlandais sur la perte de biodiversité. Le mouvement des droits de la Nature a pris de l’ampleur ces dernières années, plaidant pour que des éléments de la nature, tels que les arbres, les montagnes et les rivières, soient reconnus en tant qu’entités ayant le droit d’exister et de prospérer, d’être restaurés, régénérés et respectés. Il reconnaît également le droit de toute personne ou organisation de défendre, protéger et faire respecter ces droits au nom de la nature. 

Le Center for Democratic and Environmental Rights a plaidé en octobre devant le Comité mixte pour que les droits de la nature soient reconnus, soutenu par le Dr Peter Doran de la Faculté de droit de l’Université Queen’s de Belfast. 

Si le Parlement irlandais propose un référendum national sur les droits de la nature et qu’il est approuvé par la population, l’Irlande serait le premier pays de l’Union européenne à inscrire un tel droit dans sa constitution nationale. 

Article complet à retrouver sur la page web de la BBC.

[Reportage] COP28 : la mention de la Terre nourricière est « une avancée »
Auteur : Maria-Gabriela Aguzzi

Date : 15 décembre 2023
Source : Radio Canada International

Après avoir organisé un panel sur la protection du fleuve Saint-Laurent et de la mer d’Oman par leur reconnaissance en tant que personnalité juridique, l’Observatoire international des droits de la nature (OIDN) s’est félicité de l’inclusion du terme « Terre nourricière » dans les décisions finales de la COP28 à Dubaï.

La présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, Yenny Vega Cárdenas, a déclaré à Radio Canada International (RCI) depuis Dubaï que l’inclusion du terme dans les documents de la réunion ouvre la porte aux pays pour que ces derniers puissent éventuellement inclure des éléments liés aux droits de la nature lorsqu’ils parlent de la Terre nourricière.

Article complet à retrouver sur RCI.

Communiqué de Presse COP28 de l'équipe OIDN:
Auteur : Yenny Vega Cardenas, Daniel Turp et Inès Benadda

Date : 13 décembre 2023
Source : Communiqué de Presse OIDN

Au terme de la 28e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), les Parties ont adopté une décision «  [r]appelant le 13e préambule de l’Accord de Paris qui note l’importance de veiller à l’intégrité de tous les écosystèmes, y compris les océans, et à la protection de la biodiversité, reconnus par certaines cultures comme la Terre nourricière, et qui note l’importance pour certains de la notion de  » justice climatique  » dans l’action menée face aux changements climatiques » [NOTRE TRADUCTION].

Selon l’Observatoire international des droits de la Nature (OIDN), il s’agit là d’une avancée puisque pour la première fois une mention est faite de la Terre nourricière dans les dispositions concernant les approches non fondées sur le marché promues dans l’Accord de Paris.

Texte du communiqué à retrouver ci-dessous:

Ouverture de la COP 28 à Dubaï, la Nature au centre des décisions
Auteur : Yenny Vega Cardenas, Inès Benadda et Daniel Turp

Date : 1er décembre 2023
Source : Le Devoir

Retrouvez un article enrichissant publié dans Le Devoir par Yenny Vega Cárdenas, Inès Benadda, et Daniel Turp qui souligne les défis climatiques des Émirats arabes unis, 7e producteur de pétrole. La COP28 se concentre sur l’Objectif mondial d’adaptation (OMA), avec un événement au pavillon du Canada explorant des actions novatrices pour préserver la mer d’Oman et le fleuve Saint-Laurent. La participation des peuples autochtones, des communautés locales, des femmes et des jeunes est cruciale pour une véritable justice climatique.

Article complet à retrouver sur Le Devoir.

La justice climatique, priorité de la COP 28 à Dubaï
Auteur : Yenny Vega Cardenas

Date : 27 novembre 2023
Source : El Espectador

Extrait:

« La COP28 sur le changement climatique sera dirigée par les Émirats arabes unis, paradoxallement le septième plus grand producteur de pétrole au monde. Le président de la COP est le PDG de la Compagnie nationale du pétrole d’Abou Dhabi, qui est également ministre de l’Industrie et de la Technologie de ce pays. Ce pays sera confronté au défi de générer des consensus entre différents acteurs et de promouvoir des objectifs d’atténuation, étant donné qu’il ne nous reste que sept ans pour respecter les engagements mondiaux visant à limiter l’augmentation de la température moyenne à 1,5 °C, en réduisant de moitié les émissions d’ici 2030 ».

Article complet à retrouver sur El Spectador.

Lancement du Chapitre ONTARIO – OIDN : un appel à l'action pour la protection des droits du fleuve Saint-Laurent en Ontario

Chères amies et chers amis de la Nature, 

Aujourd’hui, nous sommes remplis d’enthousiasme et de détermination alors que nous nous lançons dans un nouveau chapitre dédié à l’expansion de l’Alliance du fleuve Saint-Laurent dans la province de l’Ontario.

Le fleuve Saint-Laurent traverse les provinces canadiennes de l’Ontario et du Québec, ainsi que l’État américain de New York. En tant qu’entité physique, le Saint-Laurent s’étend sur 3 058 km de lignes territoriales, débutant à l’embouchure du lac Ontario et traversant Gananoque, Brockville, Morristown, Ogdensburg, Massena, Cornwall, Montréal, Québec, et Trois-Rivières, avant de se jeter dans le golfe du Saint-Laurent.

Le fleuve a non seulement été un site historique d’importance pour diverses communautés au Canada, mais aussi un lieu de campagnes écologiques, où de nombreuses organisations et experts ont souligné l’importance écologique et culturelle du fleuve pour de nombreux écosystèmes environnants. Cependant, le fleuve n’a pas encore été reconnu comme une personne juridique dans le contexte du droit canadien. Un mouvement international est en cours, où des pays tels que le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Panama, l’Équateur et la Colombie ont accordé la personnalité juridique à des entités naturelles. Ces transformations dans les pratiques et politiques juridiques suscitent un changement de paradigme international dans la manière dont les êtres humains pensent et se rapportent à leur environnement naturel, un changement que l’OIDN soutient.

Dans notre précédente campagne inaugurale pour l’Alliance du fleuve Saint-Laurent dans la province du Québec, l’OIDN a rencontré des municipalités avoisinantes, des experts et des communautés des Premières Nations pour renforcer la sensibilisation aux droits du fleuve. Au fil des années de collaboration étroite avec des alliances, l’OIDN a apporté des changements juridiques et politiques significatifs en ce qui concerne les droits du fleuve et les politiques de protection. Le 5 mai 2022, Émilise Lessard-Therrien, députée du parti politique Québec Solidaire, a présenté un projet de loi à l’Assemblée nationale du Québec pour reconnaître les droits du fleuve. Le même jour, Alexandre Boulerice, député, a présenté le projet de loi C-271 à la Chambre des communes pour reconnaître la personnalité juridique et les droits du fleuve Saint-Laurent ainsi que le rôle des communautés des Premières Nations en tant que gardiens légaux du territoire et des eaux. Le 23 avril 2023, l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador a reconnu la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent et a annoncé la nouvelle devant l’Assemblée générale des Nations Unies lors de la Journée mondiale de la Terre Mère.

Le Chapitre Ontario travaille maintenant à la reconnaissance du statut de personne juridique au fleuve dans le système juridique de l’Ontario, s’inspirant du travail effectué dans la province voisine. En utilisant nos réseaux internes et externes, nous aspirons à apporter des changements significatifs dans la façon dont nous percevons les rivières en tant que personnes juridiques, tant au niveau socioculturel et juridique que politique. Ce projet implique une collaboration étroite avec les communautés des Premières Nations, des experts et des municipalités de la province de l’Ontario afin de construire une alliance pour la protection du fleuve Saint-Laurent.

L’OIDN demeure fermement engagé dans la protection des droits de la nature aux niveaux provinciaux, nationaux et mondiaux, nécessitant ainsi une approche holistique de la défense écologique. Notre mission implique de transcender les visions anthropocentriques de la nature grâce à des efforts collaboratifs, induisant des changements significatifs.

Nous invitons chacun d’entre vous à participer à cette initiative, en partageant vos connaissances, expériences et idées pour protéger le fleuve Saint-Laurent et promouvoir un avenir où les droits de la nature sont reconnus et respectés. En unissant nos forces, nous pouvons opérer des changements significatifs et préserver les droits de cette entité naturelle pour les générations futures.

Bienvenue au Chapitre de l’Ontario pour les Droits de la Nature !

Pour rester informé de nos travaux et apprendre comment vous impliquer, veuillez visiter nos réseaux sociaux et notre site web.

Le Chapitre de l’Ontario sera dirigé par notre chère contributrice, Kelsey Watt, avec l’aide de Gabrielle Plowens, dont vous pouvez trouver les biographies dans la section « notre équipe » du site web et sur nos réseaux sociaux.

13 novembre 2023

Le comté de Milwaukee reconnaît les droits de la Nature
Auteur : Lina Tran

Date : 1er novembre 2023
Source : Milwaukee Public Media

Le comté de Milwaukee, aux États-Unis, a récemment marqué l’histoire en soutenant le mouvement juridique dirigé par les Autochtones, pour la reconnaissance des droits de la Nature. La résolution, signée par le directeur du comté David Crowley, affirme l’engagement à protéger les terres et les voies navigables contre les dommages humains tels que la pollution et l’extraction. Bien qu’elle ne soit pas légalement contraignante, elle constitue une étape cruciale dans un processus visant à accorder des droits à la Nature.

Cette avancée s’inscrit dans un mouvement global grandissant pour la protection de l’environnement!

Article à retrouver sur Milwaukee Public Media.

Lancement du Chapitre Afrique – OIDN : un appel à l’action pour la préservation de la Nature sur le continent

Chères amies et chers amis de la Nature, 

Aujourd’hui, nous sommes emplis d’enthousiasme et de détermination en lançant un tout nouveau chapitre dédié à l’Afrique dans notre lutte en faveur des droits de la Nature. L’Afrique, est comme on le sait, un continent majestueux qui regorge d’écosystèmes diversifiés, de cultures riches et de traditions profondément ancrées dans le respect de la Terre. Il est donc important de relever la voix des écosystèmes africains et de leurs défenseurs, de mettre en lumière les enjeux cruciaux auxquels ils sont confrontés et de promouvoir une coexistence harmonieuse avec la Nature.

Véritable trésor de biodiversité, abritant une faune et une flore uniques au monde, l’Afrique est cependant le théâtre de nombreux défis environnementaux majeurs : changement climatique, perte de biodiversité, difficultés d’accès à l’eau potable et enjeux de préservation des pratiques culturelles autochtones. Notre nouveau chapitre se consacrera à mettre en avant ces questions cruciales et à explorer comment la reconnaissance des droits de la Nature peut apporter des solutions durables.

Nous invitons chacun et chacune d’entre vous à participer à cette initiative, à partager vos connaissances, vos expériences et vos idées pour protéger les richesses naturelles de l’Afrique et promouvoir un avenir où les droits de la Nature sont pris en compte et respectés. En unissant nos forces, nous pouvons réaliser des changements significatifs et préserver la beauté et la diversité de ce continent extraordinaire pour les générations futures.

Bienvenue dans le chapitre Afrique des droits de la Nature !

Le Chapitre Afrique sera dirigé par notre chère contributrice Inès Carine Singhe, dont vous pouvez retrouver la biographie dans la section “notre équipe” de notre page web et sur nos réseaux sociaux. 

19 octobre 2023

Jean-Charles Piétacho dit non à un barrage sur la Magpie devant François Legault, Le Nord-Côtier, 12 Octobre 2023.

Le chef de la communauté innue d’Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho, a profité de la tribune qu’il avait lors de l’inauguration du complexe La Romaine pour dire haut et fort à François Legault, qu’il n’est pas question qu’il y ait un nouveau barrage sur la rivière Magpie. Un texte à lire de Vincent-Rioux Berrouard dans le Nord-Côtier :

ttps://lenord-cotier.com/2023/10/12/jean-charles-pietacho-dit-non-a-un-barrage-sur-la-magpie-devant-francois-legault/

« Monsieur Legault, tu vas apprendre un mot bien simple et tu vas dire Mauaut Muteshekau Shipu, Mauaut c’est non, ça, ça va faire une bonne porte vers la réconciliation! ». Une belle citation des propos du Grand Chef Pietacho dans le texte journalistique de Benjamin Ducornait.

https://macotenord.com/magpie-chef-pietacho-profite-de-linauguration-de-la-romaine-pour-interpeller-legault/

Report of the Special Rapporteur on the human rights to safe drinking water and sanitation, Pedro Arrojo Agudo

Respecter les droits humains des personnes vivant dans la pauvreté et restaurer la santé des écosystèmes aquatiques : deux défis convergents :

Dans ce rapport on fait mention de l’importance du mouvement des droits de la Nature et de l’octroi de la personnalité juridique aux rivières pour préserver les écosystèmes aquatiques et ainsi mieux protéger le droit humain à l’eau. Il mentionne également la reconnaissance de la personnalité juridique aux rivières Magpie et Atrato ainsi qu’à El Mar Menor. 
 
Il convient également de mentionner le travail que l’OIDN a effectué pour rédiger un mémoire sur cette question à l’intention du rapporteur, avec l’aide de nos chercheurs associés Teresa Vicente, Piotr Nieznanski et d’autres personnes.

L’APNQL reconnaît les droits du fleuve Saint-Laurent.
Autrice: Paloma Martinez Méndez

Date: 1er mai 2023
Source: Radio-Canada (ICI RDI)

Le 19 avril 2023, l’Assemblée des premières nations Québec-Labrador a adopté une résolution reconnaissant la personnalité juridique du Fleuve St-Laurent au Canada. Cette résolution a été présenté à l’Assemblée Générale des Nations Unis lors de la commémoration de la journée mondiale de la Terre-Mère. Selon le chef Ghislain Picard, il est crucial de reconnaître la personnalité juridique des écosystèmes, car les droits humains dépendent du bien-être de ces écosystèmes. Cette initiative fait partie d’un plus grand mouvement international qui revendique les droits des écosystèmes, établissant ainsi les bases pour la reconnaissance d’une Assemblée générale de la Terre-Mère aux Nations Unies prévue en 2024, et l’élaboration d’une Charte universelle des droits de la Terre-Mère afin de protéger ces organismes vivants qui nous permettent de vivre.

Le Fleuve Saint-Laurent, personnalité juridique.
Auteur : Bonjour la Côte, Radio

Canada.
Entrevue avec Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations et du Labrador.
Date : 26 avril 2023
Source : Radio Canada Ohdio

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations et du Labrador, Ghislain Picard, partage ses réflexions sur la démarche visant à faire reconnaître le Fleuve St-Laurent comme personnalité juridique. Cette résolution a été déposée lors de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies en avril 2023, à l’occasion de la Journée de la Terre-Mère.

Cette initiative vise à dépasser la symbolique et à passer à l’action concrète pour protéger le Fleuve St-Laurent, notamment par l’inclusion des communautés autochtones concernées dans tout processus législatif lié à ce cours d’eau et à sa protection. Selon M. Picard, les menaces actuelles qui pèsent sur la protection du Fleuve persisteront tant que les communautés autochtones locales ne seront pas pleinement impliquées.

Cette résolution a été bien accueillie et s’inscrit dans un mouvement mondial visant à assurer une protection juridique pour les cours d’eau, les territoires et les sites sacrés en partenariat avec les communautés autochtones locales. Selon M. Picard, la protection des droits de l’homme est étroitement liée à la protection des droits de la Terre Mère.

La personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent reconnue et présentée par les Premières Nations à l’ONU.

Auteur: Assemblée des Premières Nations du Québec - Labrador
Date : 24 avril 2023
Source : Communiqué de presse Newswire.

Les Chefs de l’APNQL ont voté à l’unanimité une résolution reconnaissant la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent laquelle a été déposée devant les Nations-Unies à New York.  Cette démarche fait partie d’une volonté commune des Chefs d’élaborer une alliance autochtone afin de s’assurer de la protection et la pérennité de l’écosystème du Saint-Laurent et du bassin des Grands-Lacs.

Reportage “La 2e Conférence de l’ONU sur l’eau brosse un tableau optimiste de l’avenir
Autrice: Paloma Martínez

Date : 6 avril 2023
Source : Radio-Canada

Yenny Vega Cárdenas, avocate et présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, a participé à une conférence des Nations Unies sur l’eau. Elle a souligné l’importance de protéger l’eau, souvent négligée dans les préoccupations environnementales mondiales. Mme Vega Cárdenas a plaidé en faveur de l’octroi de personnalité juridique aux éléments naturels, tels que le fleuve Saint-Laurent, afin de garantir leur protection et de permettre des compensations en cas de dommages. D’autres participants, y compris des représentants autochtones, ont mis en avant des exemples de rivières ayant obtenu des droits légaux pour souligner la nécessité d’une vision holistique de la protection de ces écosystèmes. La conférence a également mis en lumière l’importance de la science autochtone et de la réconciliation pour préserver l’eau et l’environnement. Enfin, le Programme d’action pour l’eau issu de la conférence a rassemblé plus de 700 engagements visant à résoudre la crise mondiale de l’eau et à garantir un avenir durable pour cette ressource vitale.

Vers un statut de personnalité juridique pour la rivière Gatineau?
Auteur: Ben Andrew

Date: 2 avril 2023
Source: CBC News (Ottawa)

Le Canada emboîte le pas dans le mouvement mondial visant à accorder la personnalité juridique aux rivières.  Le leader autochtone Gilbert Whiteduck de la communauté Anishinabeg – Kitigan Zibi, plaide pour que la rivière Gatineau soit la prochaine à bénéficier de cette désignation. Ce mouvement, principalement dirigé par les communautés autochtones, les organisations environnementales et les scientifiques, vise à offrir aux rivières et à d’autres écosystèmes naturels une meilleure protection juridique en leur accordant des droits généralement réservés aux individus. Ces protections incluraient le droit d’être préservé et le droit d’intenter des actions en justice, permettant à son gardien d’engager des poursuites contre le gouvernement. Le Canada a connu son premier exemple avec la reconnaissance légale de la Muteshekau-shipu (rivière Magpie) au Québec, lui accordant plusieurs droits juridiques.

Yenny Vega Cárdenas, avocate canadienne et présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature, a présenté les protections juridiques de la rivière Magpie aux Nations Unies. Elle espère que la reconnaissance de la rivière Gatineau en tant que personne juridique puisse suivre, dans le but de rendre les rivières plus propices à la pêche, à la consommation et à la baignade. Whiteduck et d’autres estiment que cette personnalité juridique est essentielle pour l’avenir de la protection de l’eau à l’échelle mondiale. Cárdenas plaide également pour que le fleuve Saint-Laurent soit reconnu comme une personne juridique par le Parlement du Canada et l’Assemblée nationale du Québec. Whiteduck, ainsi que d’autres organisations, estiment que cette personnalité juridique est essentielle pour l’avenir de la protection de l’eau à l’échelle mondiale.

Jean-Charles Piétacho et Luc Noël ont défendu la rivière Magpie à l’ONU
Auteur: Radio-Canada

Date: 25 mars 2023
Source: Radio-Canada

Le chef de la communauté innue d’Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho, et le préfet de la MRC de Minganie, Luc Noël, se sont rendus à New York pour discuter de la protection de la rivière Magpie à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. Ils représentaient fièrement l’Alliance Muteshekau-shipu à l’ONU lors d’une conférence organisée par l’Observatoire international des droits de la Nature. Leur discours visait à réaffirmer la nécessité de protéger la rivière Magpie en la déclarant une aire protégée innue, afin de préserver son écoulement naturel et de prévenir tout projet potentiel de barrages hydroélectriques. Ils appellent le gouvernement du Québec à reconnaître cette partie du territoire comme une zone protégée innue, dans le but de défendre les droits de la rivière.

10 membres de l’Alliance St-Laurent aux quartiers généraux des Nations Unies à New York
Autrice:

Yenny Vegas Cardenas, Observatoire international des droits de la Nature
Date: 26 mars 2023
Source: Fox8/ EIN Presswire

Plusieurs membres de l’Alliance Magtogoek St-Laurent se sont réunis pour représenter la voix du Fleuve Saint-Laurent lors de la Conférence sur l’eau 2023 des Nations Unies à New York. Lors d’un panel, Jean-Charles Piétacho et Luc Noël ont évoqué la personnalité juridique de la rivière Magpie, soulignant l’importance d’une vision holistique pour la protection des rivières principalement dans un contexte où il faut mitiger les effets des changements climatiques. Yenny Vega Cardenas, présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature, a présenté les progrès du projet de loi visant à accorder une personnalité juridique au Fleuve St-Laurent devant le Parlement Fédéral, suscitant un intérêt sérieux. L’Alliance Saint-Laurent, composée de divers acteurs, cherche à défendre les droits du Fleuve Saint-Laurent et compte sur le soutien de nombreuses parties, dont 17 municipalités et 5 nations innues. Cette initiative vise à accorder une plus grande protection au Fleuve Saint-Laurent, un joyau culturel et environnemental abritant une multitude d’espèces.

Accès à l’eau potable dans les communautés autochtones. Ohdio Radio-Canada, 19 février, 2023.
Source et auteur: Entrevue de Yenny Vega Cardenas avec Ariane Cipriani

Date: Rattrapage du 19 février 2023

L’eau potable suscite de plus en plus d’intérêt de la part de l’industrie privée et des intérêts commerciaux au Canada, malgré l’existence d’un moratoire limitant l’exportation de l’eau. Au Québec, l’eau est protégée en tant que bien commun, non destinée au commerce. Toutefois, comme le souligne Me Yenny Vega Cardenas, présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, il existe des lacunes dans le cadre juridique qui permettent aux entreprises d’approprier certaines sources d’eau à des fins privées, telles que l’embouteillage et la vente, menaçant ainsi l’accès à l’eau potable au Québec.

Les Premières Nations jouent un rôle essentiel dans les efforts visant à protéger l’eau potable, car leur vision de l’eau est ancrée dans un paradigme écosystémique : l’eau est considérée comme appartenant à la communauté et à l’écosystème, et elle doit y demeurer.

Me Vega Cardenas met en évidence la différence significative lorsqu’une communauté autochtone se porte en gardien d’une rivière, conférant ainsi à la rivière une voix et lui permettant de continuer de couler. En protégeant les rivières contre la pollution, les barrages ou les prélèvements massifs, nous protégeons également l’accès essentiel des êtres humains à cette ressource vitale.

Collection Reportages- «Magpie : le cours de la justice ». TV5Monde

Dans ce reportage, le processus de reconnaissance de la personnalité juridique de la Rivière Magpie a été mis en évidence. Des entrevues, tant au chef Piétacho qu’auprès du préfet de la Minganie Luc Noël et son équipe juridique sont présentés. La participation de l’Observatoire international des droits de la Nature dans cette initiative est exposée également par la Présidente Yenny Vega Cardenas.

Les droits de la Terre-Mère inclus dans l’accord de la COP15
Date : 4 de janvier 2023

Auteur: Reportage La Croisée
Source: La Croisée, Ohdio, Radio-Canada Alberta

L’accord final à l’issue de la COP15, qui s’est tenue à Montréal en décembre 2022, incluait la reconnaissance des droits de la Terre-Mère.  Yenny Vegas Cardenas, directrice de l’Observatoire pour les droits de la Nature explique les implications de ce changement de paradigme en droit. En offrant le statut de personnalité juridique à la Nature, que ce soit une rivière, un écosystème ou territoire, le système juridique la met sur un pied d’égalité au lieu de percevoir la Nature comme un objet dépourvu de droits. La jurisprudence prend de plus en plus en considérant les besoins de protection et les enjeux des communautés vivants sur ces territoires, et la personnalité juridique est un outil de plus pour permettre une égalité entre les êtres humains et la Nature. 

Reportage : Inclusion historique des droits de la Terre-Mère dans le pacte final de la COP15.
Autrice: Paloma Martinez
23 Décembre 2022
RDI

La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15), tenue à Montréal en décembre 2022, a marqué un moment historique en introduisant le concept des droits de la Terre-Mère dans une convention internationale. Cette avancée significative a été saluée par Yenny Vegas Cardenas, la présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature. Pour elle, c’est un moment crucial pour la reconnaissance des droits de la Nature dans un contexte de développement durable. Elle met en lumière l’importance de soutenir les communautés autochtones locales qui partagent une vision « ecocentrique » : ce paradigme reconnaît la Nature comme une entité avec le droit d’exister et de prospérer en toute santé, soulignant ainsi la nécessité de préserver notre planète et de vivre en harmonie avec elle.

María Mercedes Sánchez, coordinatrice du programme Harmonie aux Nations Unies, et participante à l’événement « Voix des Rivières, » a également souligné l’importance de ce concept partagé par de nombreuses communautés autochtones à travers le monde. Selon cette perspective, la nature possède des droits inhérents, et ces lois de la Nature devraient guider l’organisation des sociétés humaines pour atteindre un équilibre entre les besoins de tous, y compris ceux de la Nature.

Interagir autrement avec le Saint-Laurent

Yenny Vega Cardenas et Daniel Turp 

Le Devoir, 22 août 2022

L’observatoire international des droits de la Nature et l’Alliance Saint-Laurent plaide en faveur de la reconnaissance des droits et d’une personnalité juridique pour le fleuve Saint-Laurent. Cette proposition vise à protéger et préserver le fleuve et ses écosystèmes. Elle suggère qu’une telle reconnaissance pourrait inciter à des comportements responsables de la part de divers acteurs, y compris les agriculteurs et les entreprises, qui ont un impact sur le fleuve et sa biodiversité. Comme le souligne l’autrice Yenny Vegas Cardenas, présidente de l’Observatoire des droits de la Nature, « si ces projets de loi sont adoptés, le fleuve et ses écosystèmes auront le droit d’exister, d’être protégés, restaurés et préservés. »

La création d’un comité de gardiens est également recommandée pour surveiller l’application des politiques et des lois existantes tout en renforçant les capacités des communautés locales, à la fois autochtones et non autochtones, pour la préservation du fleuve Saint-Laurent.

Deux projets de loi ont été déposé à cet égard, l’un par Émilise Lessard-Therrien de Québec solidaire et l’autre par Alexandre Boulerice du Nouveau Parti démocratique (NPD), visant à accorder des droits légaux et une personnalité juridique au fleuve Saint-Laurent et à ses écosystèmes.

Donnons au Saint-Laurent le droit de se défendre.
Alexandre Boulerice

Le Devoir, 25 juin 2022

Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice, en partenariat avec l’Observatoire pour les droits de la Nature, a déposé un projet de loi en mai 2022 devant la Chambre des communes afin de reconnaître la personnalité juridique du Fleuve Saint-Laurent et de son écosystème.  Ce projet prévoit également une place importante aux communautés autochtones afin qu’elles puissent agir comme « gardiennes » du Fleuve.

L’écosystème du Fleuve Saint-Laurent est menacé par divers projets.  Les lois existantes sont inadéquates pour assurer sa protection.  Ce projet de loi appelle à un changement de paradigme dans notre manière d’interagir avec cet écosystème.  Comme le souligne le député, la vision anthropocentrique et utilitaire qui veut que le fleuve soit là que pour servir les besoins des humains doit changer afin d’adresser les enjeux réels des changements climatiques et la perte de biodiversité.  Il plaide pour un retour à l’équilibre entre les besoins humains, et ceux du Fleuve pour qu’il demeure bien vivant et en santé.

Reportage:
Des Innus et une avocate colombienne à la défense des droits

du fleuve.

Auteur : Paloma Martínez Méndez

Source : Radio Canada International.

Date : 18 Juin 2022.

Yenny Vega Cardenas, avocate et présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature, plaide pour la reconnaissance de la personnalité juridique du Fleuve Saint-Laurent avec des communauté Innues. Le but est de faire reconnaître le Fleuve comme une entité vivante jouissant de droits.  Comme le bassin du Fleuve est immense, c’est un défi de taille de rassembler tous les acteurs pour réaliser ce projet.  Jusqu’à maintenant, 15 municipalités au Québec soutiennent la démarche, en plus de 7 ONG environnementales et les cinq communautés autochtones innues du Conseil tribal Mamuitun.

Uapukun Mestoksho et le conseil des Innus d’Ekuanitshit ont réussi à faire reconnaître le statut juridique de la Rivière Muteshekau (Magpie) en 2021, et souhaite la même protection au Fleuve. Uapukun Mestoksho, membre de la communauté innue à Ekuanitshit (Mingan) voit dans ces démarches la reconnaissance des savoirs autochtones qui assure la survie à tous. 

Deux projets de loi ont été déposés simultanément à l’Assemblée nationale et à la Chambre des communes pour la reconnaissance du fleuve comme entité vivante et pourvue de droits.

La Nature a elle aussi des droits.

Autrice : Yenny Vega Cardenas

Date : 3 décembre 2022

Source : La Presse

Plus de 2000 personnes sont attendues à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) qui se tiendra à Montréal du 7 au 19 décembre 2022. L’objectif de cet événement est d’opérer un changement radical dans notre approche pour mieux protéger l’environnement, en établissant des cibles ambitieuses pour l’année 2030.

Au cœur de cette conférence se trouve la vision des droits de la Nature, qui est considérée comme complémentaire aux droits humains. L’inclusion des droits de la Nature est un enjeu central pour la protection de l’environnement, que l’on regarde la question du point de vue autochtone ou allochtone.

Les droits de la Nature, une réponse à la crise climatique et écologique.

Autrices : Yenny Vega Cardenas et Inès Benadda

Source : Le Devoir,

Date : 3 décembre 2022

L’Observatoire international des droits de la Nature plaide pour un dialogue pour aborder la crise écologique et climatique comme un problème interrelié, et la reconnaissance juridique des droits de la Nature est un outil pour s’attaquer à ces enjeux.  Cette approche juridique existe déjà dans d’autres systèmes juridiques dans le monde. Les droits de la Nature répond à un vide juridique. Cette approche permet de repenser et de solidifier nos liens identitaires avec des écosystèmes. Ces démarches s’inscrivent aussi dans un projet, en collaboration avec l’Alliance Saint-Laurent, de faire reconnaître la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent.

2022 Série Cap sur le fleuve: Reconstruire doucement l’imaginaire collectif Saint-Laurent?

Auteur: Maxim Bonin

Date: 6 août 2022
Source: Cap sur le fleuve. Le Devoir.

Le fleuve Saint-Laurent, autrefois une voie d’exploration et un moteur de développement économique pour les villes du Québec, est un élément central de l’identité québécoise. Cependant, il semble avoir perdu de son prestige dans l’imaginaire collectif en raison de son inaccessibilité, de la pollution et de la développement urbain effréné de ses rives.

Maxim Bonin, membre fondateur de la coopérative Le Comité, encourage la réappropriation des rives du Saint-Laurent et la multiplication d’initiatives visant à rendre ces espaces accessibles à la population. Il cite l’exemple de la Société des gens de baignade, un groupe citoyen qui s’est mobilisé pour obtenir un accès à la baignade dans le port de Québec, avec succès. Il appelle à l’écoute des revendications des riverains et à l’aménagement des rives pour la tenue d’activités récréatives, sportives et éducatives, renforçant ainsi le lien entre les êtres humains et l’eau. M. Bonin plaide pour une approche collaborative dans la planification des projets d’aménagement des rives, impliquant divers acteurs de la communauté, y compris les citoyens, les organisations à but non lucratif, les instances locales et d’autres secteurs.

2022: Série Cap sur le fleuve | En cage, le fleuve

Auteur : Catherine-Alexandre Briand

Date : 27 août 2022

Source: Série Cap sur le Fleuve. Le Devoir

Catherine-Alexandre Briand raconte comment l’insularité de la métropole québécoise est souvent oubliée par le manque d’accès que les Montréalais ont au fleuve, trop de clôtures et d’obstacles entravent l’accès. L’auteure se pose des questions sur la relation entre les habitants de Montréal et le fleuve, soulignant la contradiction apparente de la coexistence de la métropole et d’un cours d’eau aussi imposant en comparant comment d’autres villes ont su conserver par leur aménagement un accès et donc une proximité avec l’eau.

Mme Briand suggère que de reconnaître les droits du fleuve et le considérer comme une entité vivante pourraient être une étape importante afin de modifier notre relation avec ce fleuve.  Inspirée des traditions autochtones, cette relation devrait être basée sur la réciprocité. Elle encourage l’idée de visiter le fleuve plus fréquemment, de le placer au centre de la communauté et de valoriser son écosystème car ultimement, on protège ce qu’on connaît, et ce qu’on aime.

2022 Série Cap sur le fleuve: Le Saint-Laurent, notre fierté ou notre égout?

Auteurs : Sébastien Sauvé et Patrice Couture

Date: 22 juillet 2022

Source: Série Cap sur le Fleuve. Le Devoir

Les auteurs, Sébastien Sauvé et Patrice Couture, s’interrogent sur la santé du Fleuve. Malgré sa vaste étendue, un géant majeur qui prend sa source dans les Grands Lacs et draine une énorme quantité d’eau douce jusqu’à l’océan Atlantique, le Fleuve est constamment soumis à des microagressions par des contaminants chimiques déversé par l’activité humaine: introduction d’espèces envahissante, les contaminants issus de l’agriculture, et le traitement insuffisant des eaux usées.

Les auteurs démontrent que malgré les améliorations depuis les années 1970s pour améliorer la qualité de l’eau, ces efforts sont insuffisants si on veut sérieusement conserver en santé ce joyau québécois. La préservation du fleuve Saint-Laurent nécessite des normes de protection strictes, basé sur des normes de précaution, et une conscience collective pour assurer sa santé et celle de ses écosystèmes pour les générations futures. Pour y arriver, les auteurs proposent la reconnaissance de la personnalité juridique, ce qui permettrait de renforcer sa protection.

2022 Série Cap sur le fleuve: À qui appartient le paysage du fleuve Saint-Laurent?

Auteur: Nathalie Gravel

Date: 23 juillet 2022
Source: Cap sur le fleuve. Le Devoir.

Nathalie Gravel plaide en faveur de la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent, ce qui permettrait d’intégrer une perspective écologique dans le droit québécois et de mieux préserver cet écosystème vivant menacé par des développements industriels qui non seulement contaminent, mais qui détruisent des paysages et des berges qui appartiennent à toutes et tous. Sur un ton poétique, Mme Gravel présente le fleuve comme étant plus qu’une voie maritime, mais bien comme un écosystème riche et vivant, ainsi que son rôle comme lieu de repos, de loisirs, et de connexion historique pour les habitants des régions riveraines. La beauté de son paysage est en manque de reconnaissance. 

Dans cette perspective, la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve, projet mis de l’avant par l’Observatoire international des droits de la Nature, qui poussé pour le dépôt d’un projet de loi dans ce sens, permettrait de protéger cet écosystème vivant au-delà d’une simple voie maritime, mais comme un écosystème ayant droit à être protégé pour maintenir l’intégrité de la beauté de ses berges et ses paysages.

 

2022: Série Cap surle fleuve | Les gardiens du fleuve

Auteur : Billie Jazz Marcuzzo-Roy

Date : 30 juillet 2022
Source: Série Cap sur le Fleuve. Le Devoir

Billie Jazz Marcuzzo-Roy nous offre un témoignage personnel et touchant de son parcours émotionnel et de son engagement à préserver le fleuve Saint-Laurent. Animée par le désir de protéger ce magnifique écosystème, l’auteure partage son parcours qui l’a menée à étudier et entreprendre des recherches en écotoxicité, une menace pour la biodiversité du Fleuve.

 

Mme Marcuzzo-Roy s’implique activement en tant que chargée de projets en écoéducation au sein du Semoir, enseignant à la jeunesse québécoise l’importance de protéger le fleuve Saint-Laurent. Elle crée des ateliers et un documentaire intitulé « Des rives. Regard sur le fleuve » pour sensibiliser le public à la nécessité de préserver cet écosystème. Elle est déterminée à briser l’ignorance et à former les gardiens du fleuve pour l’avenir. Mme Marcuzzo-Roy souligne l’importance de changer notre relation avec la nature et de faire entendre le cri du cœur de ce majestueux fleuve, qui est le berceau des générations futures.

Alliance Saint-Laurent: un appel aux municipalités québécoises

Auteurs : Kayley Laura Lata, Alexandra Baer & Yenny Vega Cardenas

Date: 15 janvier 2022

Source: La Presse

L’Alliance Saint-Laurent, dirigée par l’Observatoire international des droits de la Nature, promeut la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent, ce qui permettrait d’intenter des actions en justice pour protéger ses droits, y compris le droit à la restauration et à la préservation.  

Les municipalités sont les grandes gagnantes de cette approche, puisqu’elles ont la responsabilité de l’assainissement de l’eau.  La personnalité juridique du fleuve pourrait faciliter les demandes de subventions gouvernementales afin d’avoir les moyens de mieux traiter leurs eaux usées qui sont déversées dans le fleuve. L’appui des municipalités québécoises est essentiel pour ce projet visant une meilleure protection de l’environnement. La municipalité de Sorel a adopté le 6 décembre 2022 une résolution pour appuyer la démarche de l’Alliance Saint-Laurent, suivi par la municipalité de Ste-Catherine et le conseil tribal Mamuitun, regroupant cinq Premières Nations innues.  

Un statut juridique pour le Fleuve Saint-Laurent : Alexandre Boulerice, Entrevue

Date: 22 avril 2022
Source: Tout un matin, Radio Canada

Dans le cadre de la journée de la Terre, le député néodemocrate Alexandre Boulerice a manifesté devant l’Assemblée générale à l’ONU son engagement de faire reconnaître la personnalité juridique du Fleuve Saint-Laurent. Cette démarche, en collaboration avec l’Observatoire international des droits de la Nature, est une nouvelle manière d’aborder la protection de l’environnement. Cette approche permettrait de penser le développement économique en respect avec la justice écologique. 

Le Saint-Laurent à l’ONU
Auteur : Joel-Denis Bellavance

Date : 22 avril 2022
Source : La Presse

Le chef adjoint du Nouveau Parti démocratique (NPD), Alexandre Boulerice, se rendra à New York pour plaider en faveur de l’octroi d’un statut juridique au fleuve Saint-Laurent devant l’Assemblée générale de l’ONU. Il sera accompagné de la présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature, Yenny Vega Cárdenas. Cette démarche s’inscrit dans le contexte de la crise climatique et de la nécessité d’une mobilisation mondiale pour lutter contre le réchauffement planétaire. Boulerice et Cárdenas militent depuis plusieurs mois pour accorder une reconnaissance juridique au fleuve Saint-Laurent et à son bassin versant, inspirés par l’exemple de la rivière Magpie au Canada. Ils prévoient également déposer un projet de loi à la Chambre des communes pour accorder une personnalité juridique au fleuve Saint-Laurent. Cette initiative permettrait au fleuve de faire valoir ses droits et intérêts, notamment lors de l’évaluation de projets économiques et d’infrastructures. L’objectif est de reconnaître que la Nature a des droits qui doivent être protégés et respectés, marquant ainsi un changement de paradigme dans notre relation avec l’environnement. Boulerice souligne l’importance d’accorder des droits à la Nature, au même titre que les droits fondamentaux des êtres humains, pour faire face aux défis du changement climatique et de la perte de biodiversité. 

 

Voir les enjeux environnementaux comme des occasions

Auteurs : Louis-Gabriel Pouliot, Yenny Vega Cárdenas & Inès Benadda

Date: 22 avril 2022

Source: La Presse

La reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent pourrait offrir des opportunités pour le secteur agricole. Cette reconnaissance ajouterait une valeur environnementale aux produits agricoles produits grâce à une appellation contrôlée, en enracinant les produits dans le territoire et en préservant leur caractère distinct. Cela pourrait devenir un avantage concurrentiel, facilitant la commercialisation des produits du bassin versant du Saint-Laurent. La protection des droits du fleuve contribuerait directement aux objectifs d’optimisation de la gestion de l’eau et d’amélioration de la biodiversité. Le secteur agricole devrait être impliqué dans les discussions sur la reconnaissance de la personnalité juridique du fleuve Saint-Laurent, aux côtés d’autres parties prenantes, pour créer un nouveau pacte social pour le fleuve. 

St. Lawrence River's rights should be recognized

Autrice: Elara

Neath Thomin
Date: 23 mai 2022
Source: The Montreal Gazette

Le 5 mai 2022, deux projets de loi ont été présentés à la Chambre des communes et à l’Assemblée nationale visant à reconnaître les droits du fleuve Saint-Laurent et à le doter d’une personnalité juridique. S’ils sont adoptés, ces projets de loi désigneront des tuteurs chargés de protéger les droits du fleuve et de le mettre à l’abri de l’exploitation. L’octroi d’une personnalité juridique au fleuve Saint-Laurent, au même titre que les êtres humains ou les sociétés, permettrait d’engager des procédures judiciaires si nécessaire pour assurer sa protection.   Cette démarche représente une avancée significative dans le mouvement des droits de la nature en Amérique du Nord.  Les projets de loi sont le fruit d’une collaboration entre l’Observatoire international des droits de la nature et ses partenaires de l’Alliance pour le fleuve Saint-Laurent, ainsi que d’autres organisations environnementales et des municipalités. Cette approche de la préservation s’appuie sur les connaissances traditionnelles autochtones et reflète la nécessité de décoloniser notre relation avec l’eau.

Un statut juridique pour le Fleuve St-Laurent : Le chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice et Yenny Vega Cardenas, Présidente OIDN, étaient à New York pour la reconnaissance des droits du Fleuve Saint-Laurent.

Auteur : Mickael Couillerot

Date : 24 avril 2022
Source : Néo media

Alexandre Boulerice, le chef adjoint du NPD et le porte-parole adjoint en Environnement et Yenny Vega Cardenas, présidente de l’Observatoire international pour les droits de la Nature ont adressé un discours aux Nations Unies à New York en faveur de l’octroi d’un statut juridique au fleuve Saint-Laurent et à son bassin versant. Cette déclaration a été prononcée lors de la commémoration de la Journée mondiale de la Terre-Mère à l’ONU.

"Lo que falta para garantizar la verdadera protección de la naturaleza en Colombia"

La sociedad, por ejemplo, debe dejar de verse como víctima y comenzar a reconocerse como un guardián de la naturaleza capaz de ver el verdadero daño de sus acciones.

April 30, 2018

Redonner sa Place au Fleuve Saint-Laurent

On ne doit plus tolérer la construction de résidences de plus en plus près des zones inondables.

June 11, 2019

Faire du fleuve Saint-Laurent un sujet de droit

« En fait, l’article 8 de la loi introduit le concept de responsabilité sans faute lorsque des dommages sont causés aux ressources en eau ».

 May 04, 2018

Une nouvelle reconnaissance des droits de la nature en Colombie!

Amazonia, the lungs of the world, as a new legal subject.

April 04, 2018

Colombie: crise environnementale après une fuite de pétrole

Une fuite de pétrole évaluée à l’équivalent de 500 barils de brut au nord de la Colombie cause une crise environnementale.

28 March, 2018

"It's only natural: the push to give rivers, mountains and forests legal rights".

It seems logical to grant protection to nature by treating it as a living entity. And the law might be catching up.

April 03, 2018

"Brasilia Declaration of Judges on water justice (10 Principle Declaration)" 8th World Water Forum, Brasilia (Brazil).

« Principle 6 – In Dubio Pro Aqua. Consistent with the principle in dubio pro natura, in case of uncertainty, water and environmental controversies before the courts should be resolved, and the applicable laws interpreted, in a way most likely to protect and conserve water resources and related ecosystems ».

21 March, 2018