Chercheurs Associés

Felipe Clavijo-Ospina

Avocat spécialisé en droit constitutionnel, professeur et chercheur à l'Universidad El Bosque (Bogotá)

Felipe Clavijo-Ospina est avocat de l’Universidad Autónoma de Bucaramanga et spécialiste en droit constitutionnel de l’Universidad Nacional de Colombia. Il a été conseiller auprès de la présidence de la République de Colombie et du Congrès colombien. Felipe a été fonctionnaire du bureau du procureur général et de la Cour constitutionnelle où, en tant qu’assistant du magistrat, il a rédigé la décision qui a déclaré le fleuve Atrato sujet de droits. Il a travaillé avec le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne depuis la GIZ-Colombie. Il a été surintendant des terres et vice-président juridique des programmes bancaires pour la réforme agraire. Il est actuellement membre du conseil d’administration du Earth Law Center (États-Unis) et professeur et chercheur à l’Universidad El Bosque (Bogotá). Il a publié plusieurs articles sur les droits de la Nature avec les universités Externado (Colombie), Cambridge (Royaume-Uni) et Sciences Po (France).

Ses publications peuvent être consultées sur sa page Google scholar :

https://scholar.google.com/citations?view_op=list_works&hl=en&hl=en&user=rxd6Yo8AAAAJ

Sophie Gosselin

Docteure en philosophe de l'Université de Strasbourg

Elle enseigne dans le Master « Etudes Environnementales » de l’EHESS (Paris) et est chercheuse associée à l’UMR 7324 CITERES (CItés, TERritoires, Environnement, Sociétés de l’Univ. de Tours).  Son travail de recherche porte sur les conséquences philosophiques de la crise écologique, de l’anthropocène et des droits de la Nature. Elle développe une philosophie de terrain pour explorer les transformations dans les formes de l’habiter terrestre et des dialogues interspécifiques à travers une approche écocentrée des milieux de vie.

Elle est co-fondatrice et membre du comité de rédaction de la revue en ligne Terrestres.org, et membre active, depuis 2019, du collectif « Vers un Parlement de Loire », elle travaille actuellement avec la Mission Val de Loire – Unesco à la mise en place d’une Ecole-territoire de Loire.

Elle est aussi vice-présidente du Conseil Scientifique du Bassin Loire-Bretagne.

Sophie Gosselin a co-fondé avec David gé Bartoli la structure culturelle et artistique TerrAnima qui développe des projets de recherche-action-création se déclinant sous plusieurs formes : workshops artistiques et ateliers d’écologie populaire, création de performances ou d’institutions interspécifiques comme le Conseil Diplomatique des Bassins-versants à Genève (2022-2024).

Elle a publié de nombreux articles qui prennent acte des enjeux écologiques pour repenser notre rapport sensible au monde, ainsi qu’à l’art, au soin et au politique.

Elle a aussi co-écrit avec David gé Bartoli le livre La condition terrestre, habiter la Terre en communs, paru aux éditions du Seuil en octobre 2022, qui a reçu le prix du livre Environnement 2023. L’ouvrage propose de penser les transformations contemporaines de l’espace politique et les inventions institutionnelles dont il est le théâtre à partir des conséquences de la catastrophe écologique et l’émergence du mouvement des droits de la Nature. Le livre articule une approche décoloniale, écosociale et écoféministe.

David gé Bartoli

enseignant à l’Université de Tours (France) et chercheur associé à l’UMR 7324 CItés TERritoires Environnement et Sociétés (CITERES-Cost)

Son nom civil : David Guignebert, est philosophe, artiste et auteur. Il a coécrit avec Sophie Gosselin les ouvrages Le toucher du monde – Techniques du naturer aux éditions Dehors (2019) et La condition terrestre – Habiter la Terre en communs aux éditions du Seuil (2022), qui a reçu le Prix du livre Environnement 2023.

Dans chaque ouvrage, ils abordent la question de la nature et des institutions selon une approche écocentrée. Ils repensent ainsi une nature dynamique, inventive et cosmique (le « naturer »), qui replace les actions humaines dans des relations plus qu’humaines et dans des temps terrestres : la Géomémoire. La condition humaine se voit augmentée d’une condition terrestre, ce qui engage tous les habitants d’un même milieu de vie, humains et autres qu’humains, à participer à des institutions situées, en lien direct avec les communs naturels et les usages sociaux qui en résultent : des « Conseils terrestres » constitués de pratiques éco-sociales.

David gé Bartoli est par ailleurs engagé dans de nombreuses activités associatives en lien avec des pratiques d’éducation populaire liée à l’écologie : il est membre de l’Université populaire pour la Terre (Tours) qu’il anime depuis 2018.

Il est aussi membre du « Collectif vers un Parlement de Loire », créé en 2022, qui a pour ambition d’élaborer une culture écocentrée (arts-sciences-habitants) et promeut des valeurs en faveur des droits de la nature et du respect des milieux de vie : le fleuve « Loire » est envisagé comme personne morale, ayant son caractère et agentivité propre. Cette institution potentielle, initiée en 2019 par Camille de Toledo et le POLAU, est une première en Europe et a été reconnue en juillet 2024 par le Secrétariat général de l’ONU – Harmonie avec la nature comme participant à l’émergence d’« Assemblées de la Terre ».

David gé Bartoli a, par ailleurs, initié en 2024 un Conseil diplomatique des Bassins-versants à Genève (Suisse), insitution potentielle qui a pour objet de favoriser les pratiques de ré-habitation bio-régionale et de faire de l’eau le vecteur d’un commun de cohabitation entre humains et autres qu’humains et d’une condition vitale pour la vie sur Terre : une diplomatie interspécifique pour une démocratie des peuples de l’eau.

Il a cofondé avec Sophie Gosselin la structure culturelle et artistique « TerrAnima » qui développe des projets de recherche-action et création, croisant arts et sciences sensibles, et propose des pratiques et performances in situ, élaborant un « art rituel » en lien avec une écologie du soin des milieux de vie.

Daniel Turp

Partenaire

Daniel Turp (www.danielturp.quebec) est diplômé de l’Université de Montréal, de l’Université de Cambridge et titulaire d’un doctorat (summa cum laude) de l’Université de droit, d’économie et de sciences sociales de Paris (Paris II). Il a également obtenu en 1989 le prestigieux diplôme de l’Académie de droit international de La Haye.

 Pr. Turp est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Il enseigne le droit international public, le droit international et constitutionnel des droits de l’homme et le droit constitutionnel avancé. Il est président de l’Association québécoise de droit constitutionnel et président du conseil d’administration de la Société québécoise de droit international. Il est également président de l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI).

 Le professeur Turp a été élu député de la Chambre des communes du Canada où il a représenté le Bloc québécois et la circonscription de Beauharnois-Salaberry entre 1997 et 2000. Il a également été élu député à l’Assemblée nationale du Québec pour le Parti québécois et la circonscription de Mercier entre 2003 et 2008.

 Il est l’auteur de plusieurs livres et articles dans les domaines du droit constitutionnel et international, notamment La Constitution québécoise.

Victor David

Partenaire

Docteur en droit et sciences sociales de l’Université de Paris Sciences et lettres/EHESS, Victor DAVID est Chargé de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre de l’UMR (IRD-CIRAD-UPV Montpellier) Savoirs, Environnement et Sociétés (SENS).

Il est actuellement en accueil à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie (IMBE) à Marseille.

Ses activités de recherche et son expertise actuelles sont axées sur l’évolution du droit de l’environnement et il est un spécialiste reconnu des droits de la Nature.

Il s’intéresse également aux contextes de présence de populations autochtones et de pluralisme culturel et juridique. Lors de son affectation en Nouvelle-Calédonie (2011-2020), il s’est également intéressé au droit et aux stratégies politiques d’adaptation au changement climatique dans le Pacifique Sud, à la protection juridique des déplacés environnementaux en Océanie et la géopolitique de l’Océanie ainsi qu’au statut juridique de l’eau en contexte de pluralisme.

Victor DAVID coordonne le projet CEPIL (2014-2024) d’appui scientifique pour l’élaboration participative du Code de l’environnement de la province des Iles Loyauté en Nouvelle-Calédonie avec la prise en compte de la culture Kanak sur la base d’études de droit comparé.

Il est également porteur pour l’IRD, dans le cadre de Voluntary Commitments auprès de la Conférence des Nations-Unies sur les Océans, de projets d’études de faisabilité de la reconnaissance de l’océan Pacifique (2017 – #OceanAction41675) et plus récemment de la Mer Méditerranée (2022 – #OceanAction46735) comme entités naturelles juridiques.

Depuis décembre 2022 il est membre de la Commission Mondiale du Droit de l’Environnement (CMDE/WCEL) de l’UICN. De septembre 2019 à juillet 2023 il a été membre de la Capacity-Building Task Force de l’IPBES. Il est chercheur associé de l’Observatoire International des Droits de la Nature basé au Québec.

Kathryn Furlong

Partenaire

Le programme de recherche de Kathryn Furlong se concentre autour des enjeux courants de la gestion et la gouvernance de l’eau. Elle se préoccupe surtout des conséquences sociales et environnementales qui en découlent, de l’effet des restructurations politico-économiques et des défis reliés à la gouvernance municipale. 

Ses recherches rallient ainsi les disciplines des géographies économique, urbaine et de l’environnement tout en se penchant sur de nombreux enjeux liés à la gouvernance, à la réglementation, à la prestation des services municipaux, aux réseaux sociotechniques et aux liens entre la société et l’environnement. 

Ses projets de recherches portent sur les sociétés municipales pour la prestation des services en eau à la Colombie et aux Pays-Bas, sur les modèles de gestion de service au Canada, la gestion des infrastructures dans un contexte sociotechnique, les problèmes de qualité en eau potable et les projets qui cherchent à améliorer l’accès aux services en eau potable en Colombie.

Patricia Urteaga-Crovetto

Partenaire

Dr. Patricia Urtega-Crovetto est chercheuse et professeure agrégée au Département académique de droit de la Pontificia Universidad Catolica del Peru. Ses intérêts de recherche se concentrent autour des questions juridiques et politiques affectant les ressources naturelles et les peuples autochtones dans la région amazonienne et andine.

 En plus de son travail avec des organisations autochtones régionales et nationales au Pérou, elle a également travaillé comme chercheuse à l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social et a été chercheuse invitée à la fois à l’Institut ibéro-américain de l’Université de Göteborg, en Suède et à l’Institut Max Planck de Halle, en Allemagne. Elle est également membre du Comité d’éthique de la Pontificia Universidad Catolica del Peru et membre du Conseil exécutif de la Commission internationale du pluralisme juridique.

 Elle est actuellement directrice du Centre de recherche juridique, de formation et de conseil (CICAJ). Ses publications peuvent être consultées sur : http://www.pucp.edu.pe/profesor/patricia-urteaga-crovetto/publicacion/

Bianca De Marchi Moyano

Partenaire

Bianca De Marchi Moyano est experte en sciences sociales, titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en développement territorial. Elle est chercheuse à l’Institut d’études internationales de l’université Arturo Prat du Chili. Elle coordonne des équipes interdisciplinaires et enseigne la méthodologie de recherche et la production de textes académiques dans le cadre de programmes de troisième cycle en Bolivie et au Chili. Elle effectue des recherches, des évaluations et des publications sur les questions de mobilité socio-spatiale, d’histoire géographique et de frontières en Amérique du Sud.

Jose Antonio Martinez

Partenaire

Après avoir complété un baccalauréat en économie à l’Université autonome du Mexique à Mexico, le professeur José Antonio Martinez de la Torre a travaillé pendant huit ans au ministère des Finances du pays et à l’Institut mexicain du commerce extérieur. Puis, il a complété une maîtrise en développement économique à l’Université de Vanderbilt, à Nashville au Tennessee.

En 1985, il est devenu professeur au Département d’économie de l’Université autonome de Basse Californie du Sud (UABCS), dans la ville de La Paz, où il vit et travaille aujourd’hui. Il a alors terminé son doctorat sur l’utilisation, la gestion et la préservation des ressources naturelles au Centre de recherche biologique du Nord-Est, où il s’est concentré sur le domaine de l’économie environnementale et des ressources naturelles.

Aujourd’hui, ses recherches portent sur le domaine du développement durable en mettant l’accent sur l’aspect socio-économique, à la fois dans l’enseignement et la recherche et dans les organisations sociales et universitaires liées à ce sujet.

Hugo Muñoz Ureña

Partenaire

Pr. Hugo Muñoz Ureña est professeur Catedrático à l’Université du Costa Rica. Titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Nantes (France), il est chercheur à la Chaire de recherche en droit sur la diversité et la sécurité alimentaire à l’Université Laval (Québec, Canada). Il est membre de l’Observatoire du droit à l’alimentation pour l’Amérique latine et des Caraïbes (ODA-ALC). Ses travaux de recherche portent sur le droit de l’alimentation, le droit de la consommation et le droit de l’environnement.

Grant Wilson

Partenaire

Grant Wilson est le directeur exécutif et l’avocat dirigeant du Earth Law Center. Il est un expert en matière de droits de la Nature, de droit écocentrique, de droit de l’eau, de droit international de l’environnement et de droits humains de l’environnement. Au cours de la dernière décennie, il a défendu les droits et les intérêts de la Nature autour du monde, notamment en rédigeant de nouvelles lois sur les droits de la Nature et en remportant des victoires décisives devant les tribunaux pour les rivières et les autres écosystèmes. Il est également un des principaux rédacteurs du recueil de jurisprudence de la faculté de droit qui sera publié prochainement. Grant a obtenu un JD en droit avec un certificat en droit de l’environnement et des ressources naturelles de la Lewis & Clark Law School à Portland, Oregon.

Jeanne-Hélène Jugie

Partenaire

Dr. Jeanne-Hélène Jugie est facilitatrice des enjeux hydriques au Comité ZIP Jacques Cartier et chargée de cours à l’Université de Montréal en géographie environnementale. Elle développe une démarche d’écologie territoriale au service du fleuve Saint-Laurent, pour en améliorer la qualité des eaux, restaurer ou préserver les milieux humides et hydriques et favoriser l’accès sécuritaire au fleuve pour les populations. Elle a acquis une longue expérience d’enseignement et développe actuellement une expertise en sensibilisation et concertation. Sa formation complémentaire en urbanisme et en aménagement du territoire lui permet d’appréhender largement les enjeux auxquels sont soumis le Grand Montréal.

François Xavier Saluden

Partenaire

François Xavier Saluden est enseignant et chercheur en droit de l’eau et droit international général à l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Montréal et l’Université Laval. Il enseigne ainsi le droit québécois, canadien et international de l’eau, le droit international public, le droit international de l’environnement, le droit international humanitaire et la reconstruction post-conflit, le droit international des droits des droits humains, et certains aspects de droit européen. Il est titulaire de l’École d’été sur les droits de la personne du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM). Il intègre dans ces enseignements ses recherches en pédagogie active et en méthodes alternatives d’enseignement.

Il mène des recherches doctorales à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Pr. Geneviève Bastid Burdeau) sur les régimes de coopération et de protection des acteurs des barrages d’intérêt international. 

Il intervient comme rapporteur ou recherchiste sur des questions spécifiques dans des dossiers touchant le droit international, le droit fluvial, les droits de la mer et maritime, ou le droit professionnel.

Catherine Iorns Magallanes

Partenaire

Catherine Iorns Magallanes est professeur de droit à l’université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande. Elle a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine des droits autochtone, du droit de l’environnement, du droit international et de l’interprétation des lois. Elle a reçu plusieurs prix pour son enseignement et ses recherches en droit de l’environnement. 

La professeur Iorns est également conseillère académique du NZ Council of Legal Education, membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement de l’UICN, et membre du Comité de l’Association de droit international sur la mise en œuvre des droits des peuples autochtones.

Shrishtee Bajpai

Partenaire

Shrishtee est une jeune chercheuse militante de l’Inde. Elle est membre de Kalpavriksh, un groupe d’action environnementale de 40 ans.

Les recherches de Shrishtee sont axées sur la documentation, la recherche et le réseautage d’alternatives radicales aux systèmes dominants d’étatisme, de capitalisme, de patriarcat et d’autres formes de concentration du pouvoir. Son objectif spécifique est d’explorer les modes de vie autochtones, traditionnels et coutumiers, la prise de décision et leurs visions du monde sous-jacentes.

Elle aide à coordonner le processus de confluence d’alternatives en Inde appelé Vikalp Sangam, lequel vise à co-construire des alternatives. Elle aide également à coordonner un processus mondial appelé la Tapisserie mondiale des alternatives qui vise à créer des échanges, des synergies, un apprentissage croisé et une collaboration entre les différents mouvements radicaux de justice alternative sociale et écologique à travers le monde. Elle est également active avec d’autres mouvements sociaux et groupes de jeunes en Inde.

Shrishtee a effectué des recherches et fait du réseautage sur les droits de la Nature en Asie du Sud, avec un accent particulier sur les rivières. Elle a aidé à organiser le dialogue sur les droits des rivières en Asie du Sud à Delhi, en Inde au début de cette année et a aidé l’équipe à faire avancer le processus en Inde et dans le reste de l’Asie du Sud. Elle participe également à la rédaction de la note de pétition adressée à la Cour suprême en Inde sur l’octroi de droits sur les rivières.

Shrishtee possède une maîtrise en études du développement.

Erin O´Donnell

Partenaire

Dre. Erin O’Donnell est une spécialiste du droit de l’eau. Elle est reconnue à l’échelle internationale pour ses recherches dans le domaine émergent des droits légaux des rivières et des défis que ces nouveaux droits créent pour la protection des valeurs sociales, culturelles et naturelles des rivières. Son travail s’appuie sur une analyse comparative entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Inde, la Colombie et le Chili. Son, a Legal Rights for Rivers, est disponible maintenant. Erin est chargée de recherche à la Faculté de Droit de Melbourne et, en 2018, elle a été nommée au premier conseil de Birrarung, la voix de la rivière Yarra.

En 2017, la protection et la gestion des rivières ont connu un changement sans précédent qui a fondamentalement modifié le statut des rivières dans la loi. Quatre fleuves ont été reconnus comme personnes morales : le Whanganui en Aotearoa en Nouvelle-Zélande, le Gange et la Yamuna en Inde, et le Río Atrato en Colombie. À Victoria, la loi sur la protection de la rivière Yarra (Wilip-gin Birrarung murron) a reconnu la rivière Birrarung/Yarra comme une entité intégrée vivante, une première en Australie. Cette législation est également la première loi australienne à inclure un titre et un préambule en Woiwurrung, la langue des propriétaires traditionnels. La nouvelle législation unit les voix et les valeurs des Wurundjeri tout en s’engageant à gérer de manière pérenne une voie d’eau urbaine complexe. Une série d’outils juridiques, dont la planification stratégique, l’alignement des actions des organismes publics et la création du nouveau Conseil de Birrarung en tant que « voix » de la rivière Yarra, sont en train de remodeler notre relation avec la rivière. Toutefois, il existe une grande incertitude quant à la signification pratique de ces nouveaux développements juridiques. L’expérience internationale croissante des rivières avec des droits montre que le pouvoir législatif amène de nouvelles opportunités, mais qu’il peut également rompre les relations entre les gens et les rivières.

Jesus Alfonso Flórez

Partenaire

Jesús Alfonso Flórez López est théologien de l’Université Javeriana de Bogotá, anthropologue de l’Université nationale de Bogotá, docteur en anthropologie de l’Université de Paris VIII, postdoctoral en sciences humaines de l’Université nationale de Cordoue-Argentine.

 Il a accompagné des organisations de peuples autochtones et de communautés afro-colombiennes dans le département du Chocó et la côte pacifique de la Colombie pour la défense des droits territoriaux, ethniques et culturels. Il a également veillé à l’accompagnement des victimes du conflit dans la construction du processus de paix en Colombie.

 Il est actuellement doyen de la Faculté des sciences humaines de l’Université Autónoma de l’Ouest à Cali-Colombie.(http://www.uao.edu.co/diruao/facultad-de-humanidades-y-artes/jesus-alfonso-florez-lopez/)

David Cordero-Heredia

Partenaire

David Cordero-Heredia est professeur agrégé de droit et directeur du Centre des droits de l’homme de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador. Il a été professeur invité à l’Universidad Andina Simón Bolívar (UASB), à l’Universidad de las Americas (UDLA) et à l’Université d’Azuay (UDA). De 2018 à 2019, il a co-enseigné l’International Human Rights Clinic: Policy Advocacy à la Cornell Law School en tant que chercheur postdoctoral en enseignement principal. Ses travaux de recherche portent sur l’interaction des mouvements sociaux et le domaine juridique avec un accent sur les peuples autochtones.

Claudia Brindis

Partenaire

Claudia Brindis est experte et facilitatrice au niveau continental du programme UN Harmony with Nature et partenaire stratégique pour le Mexique de l’organisation internationale Earth Law Center.

En 2016, elle a co-fondé le Premier Forum International sur les Droits de la Terre Mère au Mexique et du collectif Derechos de la Madre Tierra Mexico. En 2017, elle a été membre du groupe qui a géré l’inclusion des droits de la Nature dans la nouvelle Constitution de Mexico. En 2018, elle a été coordinatrice du Living Rivers Forum à Puebla, Mexique. En 2019, elle a été coordinatrice de l’événement international pour la protection des rivières sacrées Kiva Kumbha Mela 2019 (Inde).

Elle est collaboratrice d’initiatives de politique publique telles que l’inclusion des droits de la Nature dans la Constitution politique des États-Unis du Mexique, la nouvelle loi générale sur l’eau, la loi sur l’eau de Mexico et le projet de loi sur les droits des rivières dans l’État de Oaxaca. Elle est également présentatrice dans divers forums sur les droits de la nature, les droits des fleuves, l’eau et l’assainissement, le changement climatique, la protection, la restauration et la gouvernance dans les questions environnementales. De plus, elle est enseignante, thérapeute, coach et animatrice spécialisée en développement humain, développement communautaire, éducation environnementale et conseil environnemental.

Imer B. Flores

Partenaire

Imer B. Flores (Universidad Nacional Autónoma de México [licence et doctorat, UNAM; LLM, Harvard Law School) est professeur-chercheur titulaire à la fois à la faculté de droit et à l’Institut de recherche juridique de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), et directeur du Programme d’Observatoire d’adjudication et de législation (OLA-IIJ). Il est membre de l’Académie mexicaine des sciences (Academia Mexicana de las Ciencias, AMC) et membre du Système national de chercheurs (Sistema Nacional de Investigadores, SNI) où il fait également partie de la commission dirigeante des sciences sociales. Il a reçu les distinctions PRIDE-D et SNI III.

Il a été professeur invité et chercheur en droit au Ramapo College of New Jersey (Fulbright Scholar in Residence), à ​​la Harvard Law School, au Georgetown University Law Center, au Center for Transnational Legal Studies, entre autres. Co-fondateur de Problema. Anuario de Filosofía y Teoría del Derecho, fondateur et ancien directeur d’un programme de délibération institutionnelle (ADI-IIJ), et ancien secrétaire académique de la faculté de droit de l’Université nationale autonome du Mexique, le professeur Flores est également l’auteur de plus de cent cinquante articles. ainsi que auteur, compilateur, coordinateur et éditeur d’une vingtaine d’ouvrages dont Problemas Contemporáneos de la Filosofía del Derecho (2005) et Doctrina Constitucional Mexicana (2017).

Cecilia Inés Dominguez

Partenaire

Cecilia Inés Domínguez est une avocate diplômée de l’Université de Buenos Aires, titulaire d’un diplôme en droit animal de l’Université ouverte interaméricaine; et Diplôme en droit de l’enfance de la Faculté des sciences économiques et juridiques de l’Université nationale de La Pampa. Elle pratique en contentieux en matière de droit pénal, de droit animal, de droit de la famille, de l’enfance et de l’adolescence. 

 Cecilia est très engagée à travailler jour après jour dans la lutte pour la reconnaissance des droits des animaux et de l’environnement comme sujets de droits; ainsi que dans la diffusion et la prise de conscience constante de la valeur inhérente que possède chacune des espèces qui composent la planète Terre. 

 Pour elle, il est essentiel d’assurer la formation, la sensibilisation et l’éducation quant à l’importance et le respect que tous les êtres vivants méritent.

Brettel Dawson

Partenaire

Brettel Dawson est professeur associé de droit à l’université Carleton (Ottawa, Ontario). Elle enseigne dans les domaines de la personnalité juridique, de l’environnement et du droit de la propriété. Elle se dit prête à réfléchir en permanence à l’utilité d’une éducation juridique sur une planète dotée d’une biosphère, et à adapter son enseignement en conséquence. Elle est une experte reconnue en matière de formation judiciaire et de formation des juges au contexte social. Ses recherches portent sur la prise de décision judiciaire. 

Brettel est née en Nouvelle-Zélande et possède la double nationalité avec le Canada où elle vit depuis 1983. Elle est titulaire d’un LL.B. (Hons) de l’université de Canterbury et d’un LL.M de la Osgoode Hall Law School au Canada. Elle a été nommée à la faculté de l’université de Carleton en 1986. Elle a été présidente du département de droit entre 1994 et 1999 et membre du Sénat de l’université. Elle a été corédactrice en chef de la Canadian Journal of Women and the Law. Elle a été directrice de l’éducation à l’Institut national de la magistrature jusqu’en 2016. Elle est aussi une survivante du cancer du sein. 

Isabel Verdaguer Foz

Partenaire

Isabel Verdaguer Foz est fondatrice de Biotopnatura et de la campagne «les droits des arbres». Dans son premier cycle d’études, elle a obtenu un diplôme en tourisme, un diplôme technique en jardinage et aménagement paysager et un diplôme de troisième cycle en gestion des espaces verts publics. Sa passion pour les animaux l’a également amenée à se qualifier d’assistante vétérinaire et de technicienne en restauration dans des centres de récupération de la faune sauvage, ainsi qu’à suivre une formation à la Fondation Mona sur l’éthologie des primates et à l’académie des idées sur l’éthologie animale. Elle a également été formée avec l’association Signatus en biologie et comportements des canidés, et en particulier du loup ibérique. 

 Elle a travaillé dans des projets CRARC pour la sauvegarde et la sensibilisation des reptiles, et dans Signatus pour l’éducation et la sensibilisation sur le loup, où elle continue de collaborer. Sa vocation pour le monde végétal l’a amenée à s’inscrire à différents cours à l’Université de Tel-Aviv sur la biologie végétale, le comportement, les sens et la communication, et elle est actuellement formatrice dans un cours de troisième cycle organisé par l’UdG (Université de Gérone) et le Association Selvans sur les sens et la communication des plantes. 

 En 2016, elle est devenue Guide des forêts thérapeutiques pour l’Association de thérapie forestière (ANFT) (Californie), et en 2018, elle s’est formée à l’UDG en tant que guide des forêts thérapeutiques de Selvans. Elle a terminé le troisième cycle en significations spirituelles et valeurs de la Nature à l’Université de Gérone (UdG), et suit actuellement une formation (troisième année) en tant que thérapeute gestaltiste.

Dr.Baraka F. Kanyabuhinya

Partenaire

Le Dr Baraka F. Kanyabuhinya a grandi à Minyinya, un petit village de la région de Kigoma, dans l’ouest de la Tanzanie. Il a étudié et obtenu un diplôme de droit (LLB) à l’université de Dar es Salaam, où il a été un étudiant exceptionnel et a reçu de nombreux prix universitaires. Il a fait son Master (LLM) au Franklin Pierce Law Center (aujourd’hui Université du New Hampshire), à Concord aux États-Unis. Il a également travaillé comme juriste lors d’un stage externe auprès des avocats Julius Chambers à Dar es Salaam. Il est avocat auprès de la Haute Cour et des tribunaux subordonnés de Tanzanie. Il est également marié et père de six enfants. En tant que maître de conférences en droit, il a également occupé le poste de chef de département de la faculté de droit (Université de Dar es Salaam) de 2015 à 2018. En outre, M. Kanyabuhinya est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Dar es Salaam, dont la thèse s’intitule Legal Challenges in Addressing Counterfeit Goods in Tanzania Mainland : the Right of Consumers’ to Redress. De plus, le Dr. Kanyabuhinya a enseigné et fait des recherches dans les domaines suivants : Droit de la concurrence, propriété intellectuelle, protection des consommateurs, transactions et entités commerciales, droit de la technologie, protection des données, droit des peuples autochtones et droit de la famille.

Mariana Ribeiro Santiago

Partenaire

Mariana Ribeiro Santiago est post-doctorante en droit civil à la Justus-Liebig-Universität Gießen (Allemagne), sous la direction de Prof. Dr. Marietta Auer (M.A. LL.M. S.J.D. (Harvard)). Elle a obtenu son doctorat et sa maîtrise en droit civil comparé à l’Université pontificale catholique de São Paulo, sous la direction de Profa. Dr Maria Helena Diniz. Mariana est spécialiste en droit des contrats à l’Université pontificale catholique de São Paulo. Elle est professeure du programme de maîtrise et de doctorat en droit et diplômée en droit de l’Université de Marília – UNIMAR. Elle est également professeur invité à l’Université catholique de Colombie. Elle est également rédactrice en chef de Revista Argumentum. Elle est l’autrice de Le principe de la fonction sociale du contrat (2 éd., Curitiba : Juruá, 2008) et Vices of consent : the state of danger in contracts (Curitiba : Juruá, 2012). Elle est membre du projet Harmony with Nature, une initiative des Nations Unies (www.harmonywithnatureun.org). En tant que conférencière nationale et internationale, elle a donné des conférences en Espagne, au Mexique, en Colombie, en Uruguay, au Pérou et en République dominicaine.

Stepan Wood

Partenaire

Les recherches du professeur Stepan Wood portent sur la durabilité, la mondialisation, la gouvernance transnationale, les normes environnementales volontaires, le changement climatique, le droit de l’environnement, la responsabilité sociale des entreprises et la justice sociale. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit, société et durabilité à la Allard School of Law de l’Université de la Colombie-Britannique, où il dirige également le Centre for Law & the Environment. Ses projets actuels portent sur les droits de la nature, les droits environnementaux, l’itinérance, la réception du droit anglais en Colombie-Britannique coloniale et l’avenir de l’Organisation internationale de normalisation.

Le professeur Wood est le co-président fondateur du Willms & Shier Environmental Law Moot, la principale compétition de tribunal fictif en droit de l’environnement au Canada pour les étudiants en droit. Il est titulaire d’un LLB de la Osgoode Hall Law School et d’un SJD de la Harvard Law School. Il a été assistant juridique sous l’Honorable John Sopinka de la Cour suprême du Canada et a pratiqué chez White & Case à New York. Avant de rejoindre l’Allard School of Law en 2017, le professeur Wood était professeur et titulaire de la chaire de recherche York en droit et justice de l’environnement à l’Osgoode Hall Law School, où il était également rédacteur en chef de l’Osgoode Hall Law Journal, coordinateur du programme de diplôme conjoint JD/Master en études environnementales et codirecteur fondateur de la clinique de justice environnementale et de durabilité d’Osgoode.

Alberto R. Salazar V.

Partenaire

Alberto R. Salazar V., PhD, est professeur associé au département de droit de l’Université Carleton (Ottawa, Canada). Il a obtenu son doctorat à la Osgoode Hall Law School de l’Université York (Toronto, Canada) où il était également professeur. Il a également enseigné au Business and Society Program de l’Université York (Toronto) et a été boursier MacArthur à l’Université d’Oxford et boursier CAPORDE à l’Université de Cambridge. Il est spécialisé dans le droit des sociétés, y compris la gouvernance comparée des entreprises, la responsabilité sociale des entreprises et les nouvelles technologies, le droit de la consommation, le droit de la concurrence, le droit international des investissements et du commerce, et l’analyse socio-économique du droit des affaires.

Lindsay Keegitah Borrows

Partenaire

Lindsay Keegitah Borrows (Première Nation des Chippewas de Nawash) est mère, écrivaine, enseignante et avocate. Son travail consiste à aider les communautés autochtones à revitaliser leurs lois pour les appliquer dans des contextes contemporains. Elle a travaillé comme avocate à l’Indigenous Law Research Unit de la Faculté de droit de l’Université de Victoria, et à West Coast Environmental Law, où elle a travaillé sur le projet RELAW (Revitalizing Indigenous Laws for Land, Air and Water). Elle a travaillé avec de nombreuses traditions juridiques, notamment Anishinaabe, Haíɫzaqv, Māori, Mi’kmaq, nuučaan̓uł, St’át’imc, Denezhu et Tsilhqot’in. Elle a profité de diverses saisons d’automne dans sa communauté natale de Neyaashiinigmiing, en Ontario, pour co-enseigner des camps de droit Anishinaabe sur terre à des étudiants en droit. Elle est également passionnée par les contes et la revitalisation des langues, et est l’auteure d’un livre de non-fiction créative intitulé « Otter’s Journey through Indigenous Language and Law » (UBC Press, 2018). Lindsay a obtenu une maîtrise en droit de la faculté de droit de l’Université de l’Alberta, un doctorat en droit de la faculté de droit de l’Université de Victoria et un baccalauréat du Dartmouth College. Elle est candidate au doctorat à la faculté de droit de l’Université de l’Alberta et commencera un nouveau rôle en tant que professeur de droit à l’Université Queen’s en 2022.

Émilien Pelletier

Partenaire

Émilien Pelletier, est chercheur associé et expert Alliance Saint-Laurent. Professeur émérite à l’Université du Québec à Rimouski.

Après sa formation en océanographie à l’UQAR et l’obtention de son PhD en chimie à McGill en 1983, Émilien Pelletier se joint à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS-Océanologie) et développe son expertise en chimie environnementale marine et écotoxicologie. Il a contribué à la mise en place de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER-UQAR) en 1999. Il a été détenteur de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicologie marine à l’Université du Québec à Rimouski de 2001 jusqu’à sa retraite en 2015. Ses principaux champs d’intérêt sont la bioaccumulation et la toxicité des organohalogénés, les déversements pétroliers en mer, la biodégradation des hydrocarbures dans les sols et sédiments, ainsi que la chimie et l’écotoxicité des nanomatériaux et des microplastiques chez les espèces marines. Il a participé à plusieurs missions scientifiques en Antarctique avec des chercheurs français à l’archipel des Kerguelen et à la base française Dumont d’Urville. Il est le représentant scientifique au Comité de coordination du Parc marin Saguenay – Saint-Laurent depuis plus de 20 ans et il préside les réunions de ce comité depuis 12 ans.

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Frédéric Lasserre

Partenaire

Frédéric Lasserre est titulaire d’une maîtrise de Commerce (ESC Lyon), d’un MBA (York U.), d’un DEA de Géopolitique (U. Paris VIII) et d’un doctorat de géographie (U. Saint-Étienne).

Il a travaillé comme consultant à l’Observatoire Européen de Géopolitique (OEG, Lyon) sur les transformations politiques et économiques de l’Europe Centrale et Orientale après la chute du mur de Berlin, puis comme conseiller en affaires internationales au ministère québécois de l’Industrie et du Commerce, puis au sein d’Investissement Québec.

Il est professeur depuis 2001 au département de géographie de l’Université Laval (Québec), et chercheur à l’École supérieure en Études internationales (ESEI) ainsi qu’à l’Institut Hydro-Québec en Environnement, Développement et Société (IEDS).

Il a mené de nombreuses recherches dans le domaine de la gestion de l’eau et au sujet de l’Arctique.

Il coordonne une équipe de recherche sur les impacts des changements climatiques sur la gouvernance de l’Arctique, en particulier en ce qui a trait à la navigation, aux ressources naturelles et aux disputes de souveraineté. Il a notamment publié Passages et mers arctiques. Géopolitique d’une région en mutation, aux Presses de l’Université du Québec en 2010.

Avec son ouvrage L’éveil du dragon. Les défis du développement de la Chine au XXIe siècle (Presses de l’Université du Québec), il a remporté le Prix du Meilleur livre d’Affaires 2006.

Patrice Couture

Partenaire

Chercheur expert Alliance Saint-Laurent

Patrice Couture est professeur à l’INRS Centre Eau Terre Environnement. Il est également le Directeur d’EcotoQ – Centre de recherche en écotoxicologie du Québec.

Les travaux de recherche du professeur Couture examinent les effets des contaminants chez les organismes aquatiques, sur le terrain et en laboratoire. Depuis plus de vingt ans, il examine les effets de ces contaminants sur le métabolisme, la bioénergétique et les capacités métaboliques de ces organismes. Les contaminants d’intérêt pour son laboratoire incluent les métaux, les hydrocarbures pétroliers et les effluents municipaux et industriels. Son équipe se concentre sur les poissons et les invertébrés d’eau douce. Ses travaux de terrain sont surtout menés en région minière, mais aussi dans le fleuve Saint-Laurent.  

Sébastien Sauvé

Partenaire

Chercheur expert Alliance Saint-Laurent

Sébastien Sauvé est professeur titulaire en chimie environnementale et vice-doyen recherche et création de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Il a plus de 200 articles scientifiques et chapitres de livres à son actif traitant d’une variété de sujets allant de l’étude des sols contaminés, de l’économie circulaire, de l’analyse des contaminants émergents par spectrométrie de masse ainsi que sur les effets de ces contaminants sur la santé et l’environnement.

Hernando Bernal Zamudio​

Partenaire

Le professeur Bernal Zamudio est titulaire d’un diplôme de premier cycle en agrologie de l’Université Jorge Tadeo Lozano, d’une maîtrise en développement rural de la Pontificia Universidad Javeriana et d’un doctorat en études du développement et coopération internationale de l’université du Pays basque (Espagne). Il est expert en science holistique pour le programme Harmony with Nature des Nations Unies (ONU).

Coordonateur de l’Espace de Coopération Internationale et de la Délégation du Pays Basque de l’Institut des Sciences Biomimétiques (BSI) et président de l’Association Amassunu pour la promotion de l’Interculturalité et du Biomimétisme de l’Université du Pays Basque.  Il a été chercheur dans le domaine de la biodiversité et des systèmes de production de l’Institut amazonien de recherche scientifique Sinchi, ministère de l’environnement et du développement durable de Colombie. 

Teresa Vicente Giménez

Partenaire

Teresa Vicente Giménez, professeure de philosophie du droit, est directrice adjointe du Centre d’études sur la coopération et le développement (CECODE) de l’Université de Murcia. Elle est également directrice de la Chaire des droits de l’homme et des droits de la nature à la même université. Son profil d’enseignement et de recherche en tant que professeure de philosophie du droit est « Théorie de la justice et droits de l’homme ». Dans ce domaine, elle a mené des recherches spécifiques sur le nouveau paradigme de la justice écologique et les droits de la nature, la justice sociale et les droits sociaux, les droits de l’enfant et le féminisme juridique. Dans ce contexte, elle a participé à des congrès, conférences et séminaires internationaux et nationaux, a été invitée à des réunions internationales et est l’auteur de nombreuses publications. Depuis 2019, elle est le moteur de l’initiative législative populaire (ILP) de Murcia qui vise à donner une personnalité juridique à la lagune Mar Menor et à son bassin.

Jeong-hwan SHIN, Ph.D.

Partenaire

Il est directeur de l’Institut d’études latino-américaines de l’Université Hankuk d’études étrangères (HUFS, Séoul, Corée du Sud) et professeur d’espagnol et de culture latino-américaine. Il s’est spécialisé dans la littérature latino-américaine et a obtenu son doctorat à l’université Complutense de Madrid. Il a été chercheur invité à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il a été président de l’Association coréenne de littérature comparée et de l’Association coréenne d’études hispaniques. De 2020 à 2022, il a été vice-président du HUFS. Ses recherches universitaires portent sur la culture hispanique, la littérature comparée, la civilisation écologique et les sciences humaines, etc. Il est co-auteur de Two Spains (en coréen), History of Latin America (en coréen), Latin American Environmental Issues and International Cooperation (en coréen), etc. et a traduit Meditations on Quixote (Ortega y Gasset), Seven Voices (Rita Guibert), etc. de l’espagnol au coréen. Ses principaux articles (en coréen) comprennent « Une étude sur l’esprit méditerranéen dans ‘Deux Espagnes' », « Littérature comparée et analogie », « Écologie des langues et littérature comparée », etc.
Courriel : tomas@hufs.ac.kr

Rita Mestokosho

Partenaire

Rita Mestokosho est une poète Innue ayant à cœur la liberté de son peuple, les Innus, qui signifie

être humain en Innu Aimun (sa langue maternelle). Elle protège le territoire, source de savoir ancestral et de guérison pour l’humanité. Elle considère que le territoire porte la culture et la langue innues. Par la pratique des activités traditionnelles, la poète renaît à chaque fois.

Son œuvre expose son combat pour la préservation de sa terre natale, des rivières, de sa langue et de sa culture Innue. Ayant étudié en sciences politiques à l’Université du Québec à Chicoutimi, elle a agi à titre de conseillère au Conseil des Innus d’Ekuanitshit, où elle se dévoue aux dossiers de la culture et de l’éducation pendant plusieurs années. Elle publie son premier recueil de poésie en 1995, Eshi Uapataman Nukum/ Comment je perçois la vie, grand-mère, qui est ensuite réédité en Suède par Beijbom Books en 2009. Elle contribue aussi à plusieurs revues, anthologies et œuvres collectives. Elle parcourt le monde pour faire connaître la culture et les luttes de son peuple. Son deuxième recueil, Née de la pluie et de la terre, est paru aux Éditions Bruno Doucey en 2014. Son plus récent ouvrage Atuk u utei / Le cœur du caribou, publié à Montréal par Mémoire d’encrier, 2022, invoque le pouvoir de guérison du cœur. Elle y indique que le mot liberté n’existe pas en innu-aimun. Le caribou est la liberté.

Soutenant l’art sous toutes ses formes, elle encourage la nouvelle génération à s’exprimer, à guérir les Premières Nations par la création et à dépasser les frontières de l’invisible.

Yves Comeau

Partenaire

Yves Comeau est professeur au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal depuis 1992. Il est spécialisé est en traitement des eaux usées municipales et industrielles, et en récupération des ressources de l’eau par des procédés physiques, chimiques et biologiques. Ses principaux sujets d’intérêt portent sur l’enlèvement et la valorisation des nutriments phosphore et azote, l’optimisation énergétique des procédés et la modélisation des procédés. Il participe à des équipes de conception pour la mise aux normes et à niveau des stations d’épuration, ainsi qu’à des comités dont le PEX StaRRE (Programme d’excellence pour les stations de récupération des ressources de l’eau) et Assainissement 2.0 de Réseau Environnement.

Piotr Nieznański

Partenaire

Expert et praticien dans l’initiation et la mise en œuvre de mesures de conservation de la Nature, en particulier la protection de l’eau douce, les processus naturels et la protection et la restauration des habitats et des espèces menacées. Initiateur et responsable de projets dans le domaine de la protection de l’eau, y compris la protection écologique contre les inondations, la création et la gestion de zones protégées, ainsi que l’éducation environnementale innovante et systémique comme base de l’économie verte.  Cofondateur de la fondation WWF Pologne, où il était responsable de la stratégie d’action à long terme, de la conservation de la nature et de la politique environnementale. Co-initiateur de la coalition « Time for Oder », de la coalition « Save the Rivers » et du programme « Code for Green ». Actuellement expert indépendant, fondateur de la société de conseil Terra, conseiller environnemental auprès du conseil d’administration de la fondation WWF Pologne et de la fondation Social Initiatives Forum.  Représentant de longue date des ONG au sein d’organes consultatifs internationaux et nationaux sur la protection de l’eau et la conservation de la nature, dont entre autres : Conseil national pour la gestion de l’eau, Commission internationale pour la protection de l’Oder, Comité de suivi du programme opérationnel Infrastructure et environnement, Comités de suivi des programmes opérationnels régionaux, Conseils régionaux pour la protection de la nature. De 2014 à 2018, nommé par le ministre de l’Environnement au Conseil d’État pour la protection de l’environnement. Auteur de nombreuses publications sur la conservation de la nature et la protection de l’eau, notamment :  Atlas des plaines inondables de l’Oder, manuel « Natura 2000 et gestion de l’eau », concept d' »Espace pour le fleuve ».

Anne-Marie Asselin

Partenaire

La complémentarité de l’esprit très créatif et scientifique d’Anne-Marie fait d’elle une leader exceptionnelle. Si on dit qu’une image vaut 1000 mots, une image vaut 1000 rêves pour cette passionnée. Toute jeune, elle a su comprendre que ses rêves allaient devenir réalité dans le monde sous-marin de la biodiversité et de la conservation de l’environnement. Possédant une maîtrise en gestion de la biodiversité, des océans et des zones côtières et un baccalauréat en biologie marine, Anne-Marie a su se distinguer par son parcours interdisciplinaire et atypique. Elle possède de grandes aptitudes multidisciplinaires, notamment en communications, qui lui permettent aujourd’hui d’œuvrer en vulgarisation scientifique et en création de contenus multimédia. Elle conduit de plus ses propres recherches sur la pollution plastique au Canada depuis 2016, et aide à faire avancer la protection de l’océan et du Saint-Laurent. 


Elle entreprend son grand voyage entrepreneurial au sein de l’économie sociale en 2017, en graduant de l’École des entrepreneurs du Québec. Maintenant fondatrice-directrice générale de l’organisme québécois «Organisation Bleue», Anne-Marie fait progresser des projets uniques, innove constamment dans le milieu des affaires et de la philanthropie au service du bien commun. Son travail d’abord créatif marque les esprits et la communauté, et inspire un changement en touchant le cœur des gens.

Anette Lytzen

Partenaire

Anette Lytzen est une travailleuse sociale écologique, une conseillère et une praticienne certifiée de la (re)connexion à la nature. Elle a étudié les sciences humaines et le travail social interculturel international dans son pays natal, le Danemark, où elle a également obtenu son certificat de travailleur social du Metropolitan University College en 2004. Elle est certifiée en pratique basée sur la réponse, une approche du conseil et de la guérison centrée sur la dignité. Anette a passé la majeure partie de sa vie à travailler pour des ONG qui se consacrent à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et à la défense de la dignité et des droits de l’homme. Elle a conseillé et défendu les victimes de la traite des êtres humains et de la violence conjugale. Depuis des années, elle travaille de manière holistique à partir d’un lieu d’interconnexion et combine ses compétences en matière de travail social, de conseil, de (re)connexion à la nature, de guérison et de plaidoyer de manière à favoriser le bien-être de la communauté de la Terre. Anette a initié et créé un programme de (re)connexion à la nature pour les refuges travaillant avec les victimes de violence conjugale à Copenhague, au Danemark. Une brochure sur le programme de (re)connexion à la nature a été publiée en 2021, et un article sur son travail a été publié dans le magazine féminin danois « Woman & Society » en 2022.

Anette a participé à divers travaux bénévoles, notamment en tant que membre du conseil d’administration de différentes ONG, dont la plus récente est Nature’s Rights. Elle fait partie du mouvement des droits de la nature depuis 2016, plaidant à la fois pour les droits de la nature et la (re)connexion à la nature, et est membre du réseau d’experts Harmonie avec la Nature des Nations unies. Elle est engagée dans un travail écosocial pionnier et croit que le travail social a une responsabilité et joue un rôle central dans le changement de nos visions du monde actuelles centrées sur l’homme vers des visions du monde écocentriques et un paradigme où les humains vivent dans des relations plus harmonieuses et respectueuses avec la Nature et où les droits de la Nature sont reconnus. Elle a créé un réseau de travail écosocial au sein de l’Association danoise des travailleurs sociaux et travaille à la mise en œuvre de la nouvelle politique écosociale de la Fédération internationale des travailleurs sociaux. Anette est convaincue que lorsque nous renforçons et approfondissons nos relations avec la nature, nous pouvons retrouver le sentiment d’être connectés à la toile de la vie – cela peut enflammer la vivacité, être transformateur et susciter l’action humaine. Anette a pour objectif de servir la communauté de la Terre en œuvrant pour la (re)connexion à la nature et pour la santé, le bien-être, la dignité, la justice, la valeur intrinsèque et les droits de tous les êtres.

Thomas E. Grayson

Partenaire

Dr. Grayson est un membre actif de l’American Evaluation Association (AEA) depuis de nombreuses années. Il a fait partie du comité de sélection des International Travel Awards de l’AEA (2018), du conseil d’administration de l’AEA de 2015 à 2017, du groupe de travail AEA Ends Policy (2017), du comité de sélection des Annie E Casey Travel Grant (2015 – 2017), a présidé le comité international de l’AEA de 2007 à 2009, a fait partie du groupe de travail professionnel du comité d’éthique de l’AEA en 2007 et a présidé le groupe d’experts sur l’évaluation dans l’enseignement supérieur de 2002 à 2005. Il est actuellement président sortant de l’AEA (années de service 2020 – 2022).

 

L’expertise principale de M. Grayson est la planification stratégique et l’évaluation des programmes et des politiques. L’une de ses principales activités a consisté à aider les éducateurs universitaires et professionnels à renforcer leur capacité à conceptualiser et à mettre en œuvre des programmes et des services, ainsi qu’à planifier et à réaliser des évaluations utiles pour améliorer les programmes et les services, rendre compte de la réalisation de l’intention stratégique et gérer les informations relatives aux programmes. Il a l’expérience de l’assistance technique et de la formation en matière d’évaluation, non seulement dans l’enseignement supérieur, mais aussi dans les organisations communautaires à but non lucratif. En outre, il a fait de nombreuses présentations et animé de nombreux séminaires de formation sur la politique et la pratique de l’évaluation dans le cadre de conférences professionnelles, d’organisations de services et d’institutions publiques et privées.

Outre son travail aux États-Unis, M. Grayson a fourni une assistance technique et une formation à des évaluateurs professionnels à l’étranger, notamment à l’Universidad Autónoma de Yucatán (Mexique), à la Katholieke Universiteit de Louvain (Belgique), à l’International Program Evaluation Network (IPEN) de Moscou (Russie) et à l’Organisation internationale du travail (OIT) de Genève (Suisse). Dr. Grayson est titulaire d’un doctorat en psychopédagogie de l’université de l’Illinois, d’une maîtrise en technologie de l’enseignement de l’université de Syracuse et d’une licence en psychologie de l’université Rutgers.

Adama Traoré

Partenaire

Adama Traoré est doctorant en droit international de l’environnement et droit international des ressources en eau douce à l’université de Bourgogne (France). Titulaire d’un master 2 en droit de l’administration territoriale et d’une maîtrise en droit des affaires à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, M. Traoré a occupé des fonctions de juriste au Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation ainsi qu’au Port Autonome de Dakar entre 2012 et 2019.

Les recherches de Monsieur Traoré ont axé sur la protection juridique des ressources en eau du fleuve Sénégal, l’implication et la participation de la population dans le processus d’élaboration et de prise de décisions dans la gouvernance des ressources du fleuve et la biodiversité qu’elles génèrent. Ces recherches tentent aussi d’expérimenter le concept de personnalité juridique des fleuves dans le bassin du fleuve Sénégal. Son objectif est de comprendre et de mesurer le niveau d’implication de la population riveraine du fleuve dans la gestion du fleuve et d’identifier l’apport du savoir traditionnel de cette dernière et lui donner une traduction juridique pour la protection et la préservation de la ressource eau dans une perspective de développement durable.

Adama a effectué des recherches et fait du réseautage sur le principe de participation à l’université Laval sous la supervision de la professeur Paule Halley, avec un accent particulier sur la participation de la population à différentes juridictions territoriales (Afrique. Europe, Amérique du Nord). Il a aussi développé son réseau à travers ses recherches au sein de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) zone Afrique de l’Ouest, sur la protection des espèces aquatiques.

Adama possède un certificat en gestion de projet et de développement personnel.

Jorge Legoas

Partenaire

Jorge Legoas est professeur adjoint en Savoirs Autochtones à l’université Queen’s. Il a été formé en anthropologie et développement durable au Pérou (PUCP), en Suisse (Académie internationale de l’environnement) et au Canada (Laval et McGill). Il mène des recherches dans les Andes centrales (Pérou, Équateur, Bolivie), en se concentrant sur les dimensions ontologiques de la relation des peuples autochtones à leur environnement, avec une attention particulière à la façon dont ils créent et mettent en œuvre des épistémologies culturellement enracinées des nombreux agents humains et non humains qui habitent leurs mondes – en particulier la terre, les montagnes et le temps.

Jorge Legoas est actuellement le chercheur principal d’un projet financé par le CRSH (Insight Development Grant) sur les prévisions météorologiques autochtones au Pérou, au Mexique et au Canada. Il travaille également sur l’exclusion sociale, les discours du développement postcolonial, la citoyenneté et l’appartenance autochtone. Avant de travailler dans le milieu universitaire, il a été directeur de plusieurs ONG et consultant en développement auprès d’autorités autochtones et d’acteurs gouvernementaux dans les Andes péruviennes.