Conference des Nations Unies sur la biodiversité
Source: Photo by Erick Arce
Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP-16)
Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP-15)
Notre participation à la COP-16 est rendue possible grâce à une subvention D'engagement partenarial du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada obtenue en collaboration avec le professeur Jorge Legoas et son étudiante Kelsey Watt de Queens University.
Qu'est-ce que la COP'16 sur la biodiversité ?
La Conférence des Parties (COP) est l’organe directeur de la Convention sur la diversité biologique (CDB), un traité international adopté lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
Son objectif est d’établir des engagements et des cadres d’action pour conserver la diversité biologique et promouvoir le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
Cette année, la COP16 se déroulera à Cali, capitale du département de Valle del Cauca (Colombie), entre le 21 octobre et le 1er novembre 2024.
Plus d'informations sur la COP
Le slogan de la Conférence « Paix avec la Nature » est un appel à la réflexion pour améliorer la relation que nous avons avec la Nature et repenser un modèle économique qui ne donne pas la priorité à l’extraction, à la surexploitation et à la pollution de notre Mère Terre.
Comme l’explique le professeur Borrows : « Si nous, en tant qu’êtres humains, nous réconcilions avec la terre, il sera beaucoup plus facile pour les autochtones et les non-autochtones d’identifier la terre comme la source qui nous aidera à établir une corrélation entre nos relations », explique M. Borrows. « Vous pouvez vous considérer comme un allié des poissons, des oiseaux et des arbres. Nous sommes des citoyens ensemble parce que nous faisons partie d’une communauté qui participe mutuellement, avec l’impulsion de s’assurer qu’elle n’est pas hiérarchique et qu’elle ne néglige pas les voix ».
Lettre ouverte
Le thème de cette conférence est « La paix avec la Nature », qui nous invite à améliorer notre relation avec notre entourage. Pour l’Observatoire International des droits de la Nature, le changement de paradigme induit par la reconnaissance des droits de la Nature est étroitement lié à ce thème.
À cet égard, l’OIDN suivra les progrès réalisés par les États dans la promotion de ces actions centrées sur la Terre nourricière, telles que l’approche des droits de la Nature.
Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP16)
Cette année, la COP16 aura lieu à Cali, capitale du département de Valle del Cauca (Colombie), entre le 21 octobre et le 1er novembre 2024.
Lors de cette COP, les pays devraient présenter la mise à jour de leurs stratégies et plans d’action nationaux en matière de biodiversité, conformément au Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal. Dans ce contexte, l’état d’avancement de la mise en œuvre du nouveau cadre devrait être examiné et des mécanismes de suivi élaborés. Un aspect important sera le travail sur la manière de partager de manière juste et équitable les avantages découlant de l’utilisation des informations de séquence numérique sur les ressources génétiques.
Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15)
Le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal a été signé lors de la COP 15 à Montréal en décembre 2022. Ce document reconnaît les droits de la Nature en tant que mécanisme de soutien à la mise en œuvre des stratégies nationales en matière de biodiversité.
Plus précisément, la section C, qui expose les considérations relatives à la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, souligne les rôles et contributions importants des peuples autochtones et des communautés locales en tant que gardiens de la biodiversité et partenaires de sa conservation, de sa restauration et de son utilisation durable.
En outre, le cadre mondial reconnaît l’existence de divers systèmes de valeurs et prend en considération dans son langage, le terme Mère-Terre. À cet égard, le texte reconnaît et considère les droits de la Nature et les droits de la Terre-Mère comme faisant partie intégrante de la mise en œuvre du cadre.
Dans le même ordre d’idées, l’objectif 19 (f) du cadre mondial pour la biodiversité se lit comme suit
« (f) Renforcer le rôle des actions collectives, y compris celles des peuples autochtones et des communautés locales, des actions centrées sur la Terre nourricière et des approches non fondées sur le marché, y compris la gestion communautaire des ressources naturelles et la coopération et la solidarité de la société civile, en vue de la conservation de la biodiversité. »
Nous devons savoir que les actions centrées sur la Terre nourricière ont été décrites comme suit dans le texte :
« Approche écocentrique et fondée sur les droits permettant la mise en œuvre d’actions visant à établir des relations harmonieuses et complémentaires entre les peuples et la nature, à promouvoir la continuité de tous les êtres vivants et de leurs communautés et à garantir la non-commercialisation des fonctions environnementales de la Terre nourricière ».
Le langage utilisé dans le document, y compris le terme « Terre Mère », ou « Terre-Nourricière » dans divers contextes, reconnaît simultanément la valeur intrinsèque de la Nature. En effet, de nombreuses épistémologies autochtones postulent que la Nature doit être conceptualisée comme un ancêtre doté d’un pouvoir d’action. Par conséquent, d’un point de vue épistémologique, il incombe à l’humanité en tant que collectivité d’assurer une gestion responsable de la planète.
En conclusion, ce texte préconise une approche globale qui engage l’ensemble du gouvernement et de la société. Cela signifie que, outre la nécessité d’une volonté politique, d’une action et d’une coopération à tous les niveaux du gouvernement, il est également nécessaire d’impliquer et de faire collaborer tous les acteurs de la société.
Les résultats de la conférence seront publiés en novembre 2024.
Le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal a été adopté lors de la COP 15 à Montréal en décembre 2022.Ce document reconnaît les droits de la Nature en tant que mécanisme de soutien à la mise en œuvre des stratégies nationales en matière de biodiversité.